La politique est chargée de s'assurer de l'ordre public et de la justice. Cependant il peut exister des conflits entre ces deux notions. Soit parce qu'une mesure de justice, comme par exemple l'établissement d'une loi, conduit à un désordre. Soit parce que le rétablissement de l'ordre passe par des mesures injustes (...)
[...] DEVOIR DE PHILOSOPHIE Sujet : Faut-il préférer une injustice à un désordre ? La politique est chargée de s'assurer de l'ordre public et de la justice. Cependant il peut exister des conflits entre ces deux notions. Soit parce qu'une mesure de justice, comme par exemple l'établissement d'une loi, conduit à un désordre. Soit parce que le rétablissement de l'ordre passe par des mesures injustes. L'injustice est un mal, une inégalité, ce qui contraire à la loi. Tandis qu'un désordre indique l'absence d'unité, ainsi on parle de désordre politique pour qualifier un état de guerre. [...]
[...] En revanche lorsqu'un choix doit se faire, il faut préférer limiter la justice pour rétablir l'ordre. Malgré cela pour établir l'ordre il ne faut pas avoir recours à tous les moyens. L'homme politique se doit d'être celui qui se sert de la morale pour faire ses décisions politiques. Mais la politique morale est un idéal difficile à atteindre car l'égoïsme des hommes les amènent à ressentir ce qui est bon pour eux et pas ce qui est important pour la collectivité. [...]
[...] Cette décision judiciaire va entraîner la colère de l'organisation terroriste qui va chercher à faire apparaître le désordre. C'est à ce moment la qu'il va y avoir une injustice. Un homme qui n'avait rien à voir avec la situation peut se retrouver impliquer, être pris en otage par exemple. Et si la décision judiciaire est injuste, quelles seraient les conséquences ? Prenons le même exemple que précédemment. L'accusé serait alors acquitter injustement. On pourrait penser que ce cas n'entraînerait aucun désordre si ce n'est la colère de la victime. [...]
[...] Ce qui à pour conséquence un désordre permanent et une injustice de plus en plus grande. On peut alors dire que pour que la société se porte bien, il faut que la politique veille à la fois à la justice et à l'ordre social. Mais il arrive des situations où on est obligé de faire un choix entre ces deux notions. Un homme politique est responsable d'un grand nombre d'individus. Il pourrait alors avoir besoin de privilégier l'ordre à la justice. [...]
[...] Mais on ne doit pas avoir recours à toutes les méthodes pour parvenir à celle-ci, il y a des limites. En effet il faut mettre des limites à l'injustice, on ne peut faire disparaître la justice pour le profit de l'ordre. Un minimum de justice est requis pour le bon fonctionnement d'une société. Face au réalisme politique, il faut dire que l'ordre n'est pas une fin en soi justifiant tout les moyens. De plus l'Etat ne peut pas se permettre de tout mettre en œuvre pour veiller à l'ordre. [...]
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