Désirer est-ce nécessairement souffrir, désir, bonheur imaginaire, souffrance de l'enfantement, manque
Désir prend sens par rapport à un manque éprouvé, qch. de bon, de beau; or,
manque= déficience, défaut > souffrance.
Mais désirer, est-ce nécessairement souffrir?
Apparemment, oui; si on dit qu'on cherche en général à échapper à la souffrance,
rmquable que désir vise toujours son contraire, la satisfaction, comme si ds le désir
on cherchait toujours à ne plus désirer; laisse penser que désir = désagrément,
peine.
Pourtant, est-ce qu'on ne peut envisager une forme de joie propre au désir (figure de l'enthousiaste VS “aboulique”, dépressif) et peut-on vraiment réduire le désir au
manque? En effet, désir est aussi mouvment et projection vers un objet conçu
comme bon.
[...] > et non-nécessaires (beauté, sexualité): plaisir qd ils sont satisfaits ms pas nécessaires à la vie. - vains désirs: gloire, richsse, immortalité: cx qui condamnent l'homme à s'installer durablement ds la souffrance. Prq? Parce qu'ils ne mènent à rien, ils sont impossibles à coombler, à satisfaire; deux raisons -soit leur objet n'existe pas (illusion), par ex. immortalité humaine - soit parce que leur objet est infini et dc induit un manque infini et une souffrance infinie, par ex. richesse. A l'inverse, présupposé d'Ep., ce qui est naturel est facile à se procurer et dc souffrance passagère et légère (absence de plaisir: “nous n'avons en effet besoin du plaisir que qd, par suite de son absence, nous éprouvons de la douleur.”) Certes, le désir est souffrance (et dc, lien nécessaire) ms on peut cultiver les désirs pour lesquels elle s'annule facilement: on doit dc distinguer souffrance passagère (lot du vivant qui sent ce dt il a besoin) et souffrance durable > pb des vains désirs vient d'une démesure (hybris), illimitation du désir. [...]
[...] III) Le désir, la souffrance de l'enfantement? - On retient de Pascal: de l'objet du désir crucial; il y a bien des manières de désirer qui condamnent homme à souffrance - ms, désir = créateur cf. Banquet, Platon Désirer selon le corps/ l'âme Certes, il y a souffrance ms p-ê féconde (ps seulement un divertissement): conscience de ce qui mq (beau, bon) ns élève, nous grandit. A quelle condition? Suivre “bonne orientation” et s'élever ds désir: - celui qui en reste au beaux corps est condamné à être frustré - créateur: engendrer de belles choses (enfants= discours > poésie, philo.) De ce point de vue, on comprend que le désir est également mouvement créateur, par conséquent la souffrance qu'il implique est féconde, elle a du sens ; on ne peut la réduire à un manque de sagesse dans l'art de désirer. [...]
[...] D'ailleurs, si pas d'espoir, p-ê pas de désir (d'où: Epicure a raison, travail de connaissance sur l'impossible, m'évite de désirer à perte). D'où vient joie? Mouvment qui me porte à croire que l'objet désiré p-ê atteint qu'il me rendra heureux. Plaisir de l'excitation: nervosité, inquiétude mélée de joie. -pourtant: On doit reconnaître que le désir est aussi frustration et que ce bonheur imaginé n'est pas rien ms reste imaginaire: pas sûr qu'on puisse se suffire de cela? Pas sûr que réalité ne ns rattrape pas? Cf. Mme Bovary > figure de la femme frustrée qui se replie ds ses rêveries. [...]
[...] On aura dc p-ê besoin de distinguer parmi les désirs ceux qui peuvent plus facilement se retourner en satisfaction. De plus, souffrance elle-même diverse (physique, morale, plus ou moins intense), comment caractériser souffrance propre au désir? Et, à supposer qu'elle soit en effet nécessaire, quel lien entretiennent-ils? Penser que désirer= nécessairement souffrir, est-ce dire que le désir est souffrance ou dire qu'il entraine nécessairement de la souffrance (identification ou causalité)? le désir comme manque Image du Banquet: Eros, fils de Pénia. Eros, désir = mendiant, pauvre. [...]
[...] But= sa propre annulation, mettre fin à la souffrance. Mais, si désir est souffrance, en tant que manque, on doit néanmoins distinguer différents types de désirs, puisque manque et souffrance seront d'autant plus importants que le désir sera difficile et long à satisfaire. Constat d'Epicure, hommes ne savent pas désirer; en effet, le désir est souffrance ms souffrance naturellle redoublée par une folie, les hommes s'installent ds la souffrance en portant leurs désirs vers des objets impossibles à atteindre. C'est ds ce but qu'il établit la distinction entre diffétents désirs, les uns étant utiles à notre bonheur et les autres synonumes de souffrance, les premiers sont faciles à satisfaire, les autres non: - désirs naturels > et nécessiares (boire, manger, amitié . [...]
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