L'eudémonisme : cette doctrine morale signifie que la recherche du bonheur est la fin suprême de la vie. Pour les philosophies de l'Antiquité, l'homme désir être heureux. Comme le dit Aristote, il recherche le souverain bien. Le plaisir, fait partie du bonheur, il est même indispensable : l'amitié, la philia grecque, est conçue comme un sentiment de bienveillance active et réciproque.
Mais cette philia a deux aspects indissociables : un aspect privé qui nous est encore compréhensible, et un aspect civique que nous avons oublié. Pour les Grecs, l'amitié est le vrai ciment de la Cité. La philia est donc l'affection qui unit deux personnes mais aussi l'attachement entre tous les habitants d'une Cité. Ainsi l'homme est heureux.
[...] Or, aucune chose n'est bonne ou mauvaise en soi. C'est parce que nous la désirons que nous trouvons une chose bonne. Nous ne désirons pas les choses parce quelles sont bonnes ; elles nous semblent bonnes parce que nous les désirons.» Pourquoi les hommes croient-ils le contraire ? Cette illusion vient du fait que les hommes ignorent les causes de leurs désirs Les hommes sont inconscients des causes qui les déterminent. Certes, ils sont conscients de leurs désirs mais non des causes réelles qui les déterminent. [...]
[...] Pour les philosophies de l'Antiquité, l'homme désir être heureux. Comme le dit Aristote, il recherche le souverain bien. Le plaisir, fait partie du bonheur, il est même indispensable : l'amitié, la philia grecque, est conçue comme un sentiment de bienveillance active et réciproque. Mais cette philia a deux aspects indissociables : un aspect privé qui nous est encore compréhensible, et un aspect civique que nous avons oublié. Pour les Grecs, l'amitié est le vrai ciment de la Cité. La philia est donc l'affection qui unit deux personnes mais aussi l'attachement entre tous les habitants d'une Cité. [...]
[...] Je suis moi-même l'objet de mon désir. Le désir est l'essence de l'homme. L'inquiétude essentielle produit l'activité du désir. Le désir est moteur On ne peut pas parler du désir sans se référer à la théorie freudienne de l'in conscient. Pour Freud, le désir veut toujours signifier. Les désirs qui n'ont pu être satisfaits à cause des règles sociales ne disparaissent jamais et nous encombrent. L'inconscient, le ça formé de l'ensemble des désirs refoulés, cherche à s'exprimer. Il n'y a pas de désirs sans conflits. [...]
[...] la dialectique du maître et de l'esclave). Le désir et la décadence Nietzsche va provoquer une crise de la culture à la fin du xixe siècle, crise dont nous ne nous sommes pas remis, sauf à simuler la guérison : la crise du nihilisme. Il va montrer la vacuité de toutes les valeurs sur lesquelles la société occidentale s'est bâtie. En effet, l'homme est un être de désir, donc d'angoisse, mais il a choisi le repos, la capitulation, ce que Nietzsche appelle la volonté de puissance débile (malade). [...]
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