Ce document regroupe toutes les définitions importantes à apprendre pour le Bac de Philosophie.
[...] Mauvaise foi = Ne pas vouloir reconnaître notre liberté radicale et que nous sommes responsables. C'est une excuse, c'est à dire ne pas être la véritable cause de l'action. Par exemple, Sartre fait preuve de mauvaise foi en disant que “l'Homme est condamné à être libre”, ce qui est paradoxal : ne pas bouloir nous persuader que nous ne sommes pas libres, et donc pas responsables. Mensonge = Le mensonge se définit couramment comme une parole différente de la pensée de celui qui l'énonce. [...]
[...] Contingence = Est contingent, ce qui peut ne pas être ou ce qui peut être autrement. Préjuger = Juger avant d'avoir réfléchi. Tenir pour vrai un énoncé que nous n'avions pas vérifié par soi-même. Il se caractérise par une passivité intellectuelle et “à l'entendement”, selon Kant. C'est la cause de la soumission à l'argument d'autorité, à l'autorité de la foule (“Tout le monde pense que”) à l'autorité de la tradition et à l'autorité intellectuelle. Tuteur = Il existe deux sens au terme “tuteur”: le sens botanique : celui qui exerce une contrainte pour que la plante s'élève ; et le sens juridique, qui signifie que quelqu'un exerce une autorité bienveillante sur celui dont il a la charge. [...]
[...] Vouloir = Souhait durable, rationnel et conscient, considéré comme cause de la poursuite d'une fin. La raison commande le corps. Les moyens mis en place sont plus importants. Il y a une question de légitimité. Libre choix gouverné par la raison. Illusion = (Du latin illusio) C'est une perception qui diffère de la réalité, considérée comme objective. Par exemple, en raison des craintes de la mort, les hommes ont peur de jouir. Ils cherchent à ériger un certain nombre de remparts illusoires car rien ne saurait empêcher la mort. [...]
[...] (Par exemple, tomber amoureux n'est pas un choix) Vérité = Conformité de la pensée et du réel (Thomas d'Aquin : "adaequatio rei et intellectus”) Monde sensible = Nous sommes tous un échantillon de l'Idée de l'Homme (Aristote : “L'Homme est un animal raisonnable”). Cela renvoie à l'ensemble des réalités perceptibles par le sens. Elles ont un dénominateur commun : elles sont soumises au temps, au devenir. Rien n'est, tout devient. Ce qui les caractérise est leur impermanence (Noûs, qui signifie “l'oeil de l'âme” selon Platon). [...]
[...] Cette idée du triangle qui nous est impossible de dessiner, existe néanmoins. Ces réalités intelligibles, Platon les appelle les Idées et l'Essence. La thèse de Platon est que les réalités intelligibles sont plus réelles que les réalités sensibles. Alors que les triangles sont soumis au devenir, l'essence du triangle, elle, est immuable. Les réalités sensibles ne sont qu'une copie des réalités intelligibles. Selon lui, le passage de l'ignorance à la connaissance est représenté par la sortie de la caverne. Nous sommes comme les prisonniers, nous pensons que ce que nous voyons est la réalité. [...]
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