La conscription, ou appel sous les drapeaux de tous les jeunes hommes déclarés valides, a été inventée par la Révolution française avec la levée en masse de 1793 pour repousser la coalition européenne. Ce fut un succès. Napoléon la maintient, mais, après lui, elle admet nombre d'exemptions, les armées étant de volume plus réduit. La France du XIXe siècle connaît jusqu'à la IIIème République le système du tirage au sort et du remplaçant acheté qui permet aux fils de la bourgeoisie de se soustraire à un service militaire long. A la veille de la Première Guerre mondiale seulement, le service militaire devient universel en France et le reste, de principe, jusqu'à la récente décision du président Chirac (abolition en 2001) (...)
[...] La formation des officiers. Comparer les systèmes de recrutement et de carrière des officiers entre pays européens révèle d'intéressantes différences entre les cultures nationales. La France républicaine a fait de l'adage napoléonien le bâton de maréchal dans la giberne un principe de sa démocratie. Le métier des armes doit ouvrir des voies de mobilité sociale. L'armée de terre dispose ainsi de quatre filières d'accès à un corps d'officiers. L'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, sise à Coetquidan, admet sur concours, deux ans après le baccalauréat, une centaine de jeunes, dont quelques femmes, qui suivent une formation militaire et universitaire de trois ans, celle-ci étant, depuis 1983, de même niveau que le deuxième cycle universitaire. [...]
[...] La France du XIXe siècle connaît jusqu'à la IIIème République le système du tirage au sort et du remplaçant acheté qui permet aux fils de la bourgeoisie de se soustraire à un service militaire long. A la veille de la Première Guerre mondiale seulement, le service militaire devient universel en France et le reste, de principe, jusqu'à la récente décision du président Chirac (abolition en 2001). La Prusse a adopté le principe de la conscription dès 1811. En Suède et en Israël, les jeunes femmes y sont astreintes. La Suisse a un système particulièrement lourd qui impose aux citoyens un entraînement militaire périodique. [...]
[...] Les moyens techniques de repérage imposent deux exigences. La première est de se rendre aussi peu détectable que possible la découverte du lieu d'origine d'un tir signifie sa destruction. La deuxième est de concentrer les frappes, dans le temps, sur des objectifs parfaitement définis, ce qui permet d'obtenir des résultats avec des moyens d'attaque conventionnels de destruction limitée, tout en réduisant sa propre vulnérabilité. La protection dimensionnelle à distance doit couvrir toute la zone des déplacements possibles au cours de l'engagement, de manière à permettre les mouvements de troupes au sol. [...]
[...] L'armée de métier. Contrairement à une idée reçue, le coût global d'un engagé volontaire rémunéré est à peine de supérieur à celui d'un appelé. En revanche, les difficiles problèmes de transition mis à part, le passage à l'armée de métier implique de trouver le nombre d'engagés nécessaire dans les niveaux de qualification souhaités, de savoir les retenir et de gérer la reconversion civile d'hommes de 25 ou 30 ans ayant servi cinq ou dix ans sous les drapeaux. Les Etats-Unis sont confrontés au problème délicat d'un recrutement trop important parmi les couches défavorisées de la population et, en particulier, la minorité afro-américaine. [...]
[...] La carrière des armes reste, à ce jour, fermée aux femmes. La Bundeswehr sépare de façon plus étanche qu'ailleurs les officiers de commandement et les officiers spécialistes, ces derniers étant limités à une carrière courte de quinze ans. La question de la carrière courte est partout posée. Les effectifs en officiers d'encadrement des troupes et en ingénieurs de mise en oeuvre de moyens techniques sont largement supérieurs aux possibilités numériques d'accès aux fonctions de commandement plus élevées et aux postes d'état- major. [...]
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