Faut-il défendre la langue française?, dissertation de culture générale.
Paul VALERY disait, à propos de la langue française qu' « elle ne chante pas » (« Le français, bien parlé, ne chante presque pas » - in Regards sur le monde actuel.1945 : ?Images de la France'). Comme tout système linguistique, la langue française s' entend d' un ensemble de signes oraux et graphiques, d' un ensemble de manières, d' expressions et de vocabulaire qui ont pour fonction de permettre la communication des hommes entre eux au sein d' un groupe constitué.
En conséquence, fait social indéniable et instrument de cohésion nationale, la langue française qui se conjugue avec le plurilinguisme sur son propre territoire, apparaît sans conteste menacée (I). Toutefois, son orgueil, sa place dans le monde des affaires ou culturel, au-delà de sa place parmi les pays les plus riches ?G8- , lui donnent des moyens pour résister (II).
[...] -La symbolique de la Francophonie. Peuvent être ici énoncés les domaines de la coopération culturelle, économique et politique qui est un idéal caractérisé par sa diversité de public de même que par l'esprit de fraternité qui le guide. Création en 1984 du Haut Conseil de la Francophonie, de composition internationale. Automne 2002 : sommet de Beyrouth où celui-ci est perçu comme un instrument politique en devenir. -La symbolique de l' intégration. La diversité des cultures, et par extension, des langues et traditions est une richesse, ce qui n' empêche pas cependant des problèmes de coexistence. [...]
[...] Paul VALERY disait, à propos de la langue française qu' elle ne chante pas Le français, bien parlé, ne chante presque pas - in Regards sur le monde actuel.1945 : ‘Images de la France'). Comme tout système linguistique, la langue française s' entend d' un ensemble de signes oraux et graphiques, d' un ensemble de manières, d' expressions et de vocabulaire qui ont pour fonction de permettre la communication des hommes entre eux au sein d' un groupe constitué. A ce titre, son caractère de cohésion sociale est-il net. [...]
[...] La menace est réelle mais elle vient davantage de l'intérieur. Celle-ci est justifiée mais peut néanmoins paraître être une lutte vaine : la défense du français en Europe ne doitelle pas surtout passer –face à l'hégémonie anglaise par la sauvegarde de toutes les autres ? [...]
[...] De ce fait, du français, dialecte vulgaire aux lettres modernes, des œuvres littéraires de notoriété ont vu le jour, accordant à notre langue ses lettres de noblesse, un prestige international que traduisait le fait que le français soit la langue officielle, des palais et que ces derniers recouraient aux services d'intellectuels de notre pays. Or ce prestige a perdu de sa superbe, relayé aujourd'hui par la suprématie anglo-saxonne. Dans ces conditions, l'unité linguistique nationale n'est pas davantage acquise avec la résurgence des dialectes locaux, ancestraux, minoritaires, signes de traditions orales en survie phénomène que la régionalisation amplifie désormais. Dés lors, les forces et les faiblesses de la langue française apparaissent. A t-elle un horizon positif ? Est-elle menacée ? Faut-il la défendre ? [...]
[...] N'assisterait-on pas à un renversement, fruit de l'histoire : de l'école républicaine contre les dialectes à l'école républicaine accueillant les dialectes ? S'agit-il d'un facteur réel d'enrichissement ? d'une menace pour l' unité et l' identité de la République ? (crainte d' un régionalisme ethniciste). En conséquence, cela présente des menaces sérieuses qui ont déjà entamé la réputation de la langue française. Cependant, demeurent des espaces où celle-ci peut maintenir son rôle et sa place, d'où l' organisation d'une résistance, à encourager. [...]
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