Des contes, dans un premier temps, seront laissés à disposition dans la classe.
En effet, je lirai tous les jours un conte en lecture magistrale. Une fois lus les enfants pourront les emprunter quand ils le désirent, je les plastifierai pour qu'ils puissent être manipulés autant qu'ils le désirent.
Bien sûr le vocabulaire sera abordé à chaque lecture, les enfants demanderont pour la plupart spontanément quand ils ne comprennent pas un mot (éclaircissements du vocabulaire systématique).
Ce projet sera mené pour que les élèves découvrent les caractéristiques du conte et surtout produisent un écrit de manière individuelle dans lequel chacun pourra investir son imagination.
Dans un deuxième temps, après avoir écouté quelques contes les élèves devront dégager les caractéristiques du conte : personnages typiques, éléments irréels, fin heureuse etc.
Un affichage, carte d'identité du conte pourra être réalisé ensemble avec ce repérage fait au préalable. Ex : éléments irréels : sorcière, enfants changés en cygnes, sort jeté, objets magiques etc. Personnages typiques : roi, princesse, prince. Fin heureuse : la princesse et ses frères se retrouvent, les méchants meurent, la princesse se marie avec le prince etc. Formule type de début : Un jour, Il était une fois. Temps : lointain et indéfini.
Après la création de cet affichage, un nouveau conte sera relu et les enfants oralement devront repérer ces caractéristiques, le but étant de conforter le repérage.
Ensuite, on se recentrera sur le début de conte : repérer les informations indispensables à donner dans un début de conte en vu d'en écrire un. Personnages, lieux, intrigue etc. Comment sont présentés les personnages ? Les lieux où l'histoire se déroule ? Comment le problème qui donne lieu à l'histoire est exposé ?
Et enfin, nous en viendrons à la production d'écrit : un jeu de cartes a été créé. Les enfants piocheront des personnages, un lieu et un objet de quête. Le jeu de cartes servira de situation déclenchante à la production d'écrit.
Les élèves à partir des cartes devront donc inventer, créer leur début de conte. Ils pourront également s'inspirer des contes mis à disposition dans la classe mais aussi de l'affichage.
Il y aura plusieurs jets, le premier sera consacré à la création. Nous travaillerons dans les autres jets sur le vocabulaire, la ponctuation, la syntaxe... Les activités décrochées se feront en fonction de leur production. (...)
[...] Nous travaillerons dans les autres jets sur le vocabulaire, la ponctuation, la syntaxe . Les activités décrochées se feront en fonction de leur production. En conjugaison, nous étudions l'imparfait, temps employé dans les contes. Une séance sur la ponctuation pourra être envisagée en cas d'absence de ponctuation. (Repérer l'absence de ponctuation dans un texte, rétablir la ponctuation d'un texte en justifiant ces choix, connaître la fonction des signes de ponctuation etc.) enfants se liront leur production. Dans nos contes, il y aura : - une formule traditionnelle au début Il était une fois Il y avait une fois Dans un pays lointain - des éléments irréels ( fées, dragons, animaux qui parlent ) - un héros, - un problème, - un objet ou un personnage qui aide le héros à résoudre ce problème ( formule magique, potion, ami ) - du suspense, - des verbes conjugués aux temps du passé ( imparfait, passé simple ) Questionnaire sur Jacques et le haricot magique : Les enfants écriront les questions dans leur cahier. [...]
[...] Séquence sur les contes. But : Installer les élèves dans une représentation dynamique de l'écrit. Des contes, dans un premier temps, seront laissés à disposition dans la classe. En effet, je lirai tous les jours un conte en lecture magistrale. Une fois lus les enfants pourront les emprunter quand ils le désirent, je les plastifierai pour qu'ils puissent être manipulés autant qu'ils le désirent. Bien sûr le vocabulaire sera abordé à chaque lecture, les enfants demanderont pour la plupart spontanément quand ils ne comprennent pas un mot (éclaircissements du vocabulaire systématique). [...]
[...] Un jour, leur vieille vache ne donna plus de lait et la mère de Jack décida de la vendre. La Belle au Bois Dormant Charles Perrault Il était une fois un roi et une reine qui étaient si fâchés de n'avoir point d'enfants, si fâchés qu'on ne saurait dire. Ils allèrent à toutes les eaux du monde, voeux, pèlerinages, menues dévotions; tout fut mis en oeuvre, et rien n'y faisait. Enfin pourtant la reine devint grosse, et accoucha d'une fille : on fit un beau baptême; on donna pour marraines à la petite princesse toutes les fées qu'on pût trouver dans le pays (il s'en trouva sept) , afin que chacune d'elles lui faisant un don, comme c'était la coutume des fées en ce temps-là, la princesse eût par ce moyen toutes les perfections imaginables. [...]
[...] Ils étaient très pauvres, et leurs sept enfants les incommodaient beaucoup, parce qu'aucun d'eux ne pouvait encore gagner sa vie. Ce qui les chagrinait encore, c'est que le plus jeune était fort délicat et ne disait mot: prenant pour bêtise ce qui était une marque de la bonté de son esprit. Il était tout petit, et quand il vint au monde, il n'était guère plus gros que le pouce, ce qui fit que l'on l'appela le petit Poucet. Ce pauvre enfant était le souffre-douleur de la maison, et on lui donnait toujours tort. [...]
[...] Personnages, lieux, intrigue etc . Comment sont présentés les personnages ? Les lieux où l'histoire se déroule ? Comment le problème qui donne lieu à l'histoire est exposé ? Et enfin, nous en viendrons à la production d'écrit : un jeu de cartes a été créé. Les enfants piocheront des personnages, un lieu et un objet de quête. Le jeu de cartes servira de situation déclenchante à la production d'écrit. Les élèves à partir des cartes devront donc inventer, créer leur début de conte. [...]
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