Culture, beauté, art, Emmanuel Kant, beauté d'une oeuvre d'art
Beauté : plaisir esthétique que quiconque pourrait spontanément éprouver comme une évidence.
Seule la culture nous éloigne de l'utilité immédiate par la fréquentation des œuvres et des auteurs.
La culture nous permet d'être attentifs au travail apparemment inutile qu'est l'œuvre d'art.
[...] Platon : toute chose sensible n'est qu'une image qui ressemble plus ou moins à un modèle. Une œuvre d'art est donc une chose sensible, que l'on peut comparer avec un modèle idéal. Nous n'apprécions que le plaisir qu'une chose nous apporte, mais pas sa réelle pure beauté. Nous ne sommes pas capables d'aimer la beauté en s'affranchissant totalement du plaisir. Platon : l'homme cherche d'abord le plaisir, et accède parfois involontairement à la beauté pure. Accès à la beauté pure : rencontre avec une œuvre d'art dont la beauté apparente nous poussera à chercher une beauté pure et nous entraînera vers des idées spirituelles. [...]
[...] Culture : opinions qui permettent de justifier ce qui nous paraît vrai, donc ce qui nous paraît beau. Exprimer des opinions qui viennent des auteurs de sa culture : à l'aise dans toute discussion pour faire triompher son point de vue selon le bon sens et le socle de traditions de la communication. Si la culture donne les éléments la réflexion, détermine-t-elle vraiment l'amateur d'art ? Celui qui reconnaîtrait la beauté d'une œuvre d'art serait capable de saisir la beauté de toute chose, dans son universalité L'homme reconnaîtrait une beauté universelle selon un sentiment immédiat. [...]
[...] La culture est-elle nécessaire à la reconnaissance de l'universalité d'une œuvre qui fait sa beauté ? Il semble évident que c'est l'art qui est nécessaire à la culture et non l'inverse. Mais un manque de culture fait que l'on n'entend rien à l'art. Appréciation des œuvres nécessaire à la culture, qui est nécessaire à l'appréciation : cercle vicieux. L'art est nécessaire à la culture, on ne peut être cultivé sans être amateur d'art Celui qui a suffisamment fréquenté les œuvres d'art peut participer à une discussion artistique Celui qui sait parler d'art est cultivé : le dialogue exige le bon sens, expression minimum de la raison. [...]
[...] La musique est belle quand elle écoutée pour elle-même, agréable quand elle relaxe ou fait danser. Une musique sera jugée belle que lorsqu'on est détaché de tout intérêt à son égard : concert. La beauté d'une œuvre n'est pas jugée relativement à autre chose, mais comme valeur absolue. Ce que nous jugeons beau, n'importe qui peut le juger beau, car il n'y pas d'intérêt personnel. La subjectivité de l'agréable est personnelle la subjectivité du beau est universelle. Les objets capables d'inspirer un sentiment de beauté sont des objets élaborés, des œuvres d'art. [...]
[...] Nous pouvons être cultivés et se limiter au plaisir d'une œuvre d'art : cinéma. C'est le fait d'apprécier des œuvres d'art et d'être dans l'intelligible qui nous amène à la culture. II) Emmanuel Kant : distinction entre agréable et beau Emmanuel Kant a vécu à Kaliningrad au XVIII° théorie du jugement esthétique dans Anthropologie. A quelles conditions peut-on tenir un jugement esthétique ? Esthétique : sentiment qu'éprouve un sujet à la vision des œuvres d'art. Jugement subjectif sur les sentiments de plaisir que nous procure l'œuvre d'art par son esthétique. [...]
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