La culture est l'ensemble des comportements, des savoirs et des valeurs qui nous sont transmis par notre société et que nous intériorisons dès l'enfance. Au premier abord, il semble que cette culture ait pour but de supprimer notre animalité, c'est-à-dire tout ce qui chez l'homme est purement naturel, inné, instinctif (...)
[...] La culture éduque donc l'homme pour qu'il dépasse son animalité, mais peut-on vraiment dire que celle-ci est supprimée ? En effet on peut d'abord faire remarquer que si la culture a un effet sur nos instincts, elle les transforme sans pour autant les faire disparaître. Si on prend le cas de l'amour, il s'agit certes d'un sentiment spécifiquement humain, mais il reste basé sur l'instinct sexuel et il permet la reproduction et la survie de l'espèce même si ce n'est pas son but premier. [...]
[...] Dans des situations extrêmes, l'instinct de survie de l'être humain peut l'amener à oublier tout ce que sa culture lui a appris, notamment les règles morales, car son unique but sera justement de survivre. D'autre part c'est parfois la culture elle-même qui va pousser l'homme à développer son comportement animal, brutal, violent : ainsi, dans son livre Mœurs et sexualité en Océanie, l'anthropologue Margaret Mead explique que dans la société mumdugumor (en Nouvelle-Guinée), les enfants sont éduqués pour devenir des êtres violents, agressifs et inquiets La culture ne peut donc pas supprimer l'animalité de l'homme car elle ne peut pas faire des hommes des purs esprits sans corps. [...]
[...] La culture supprime-t-elle l'animalité de l'homme ? La culture est l'ensemble des comportements, des savoirs et des valeurs qui nous sont transmis par notre société et que nous intériorisons dès l'enfance. Au premier abord, il semble que cette culture ait pour but de supprimer notre animalité, c'est-à-dire tout ce qui chez l'homme est purement naturel, inné, instinctif. Cela voudrait dire que l'homme n'est plus un animal. Mais on peut cependant faire remarquer que notre comportement, même influencé par la culture, a encore des points communs avec celui des animaux, ce qui pourrait signifier que nous avons toujours une forme d'animalité. [...]
[...] Nous verrons donc d'abord pourquoi on peut considérer que la culture supprime l'animalité, puis nous nuancerons cette idée en montrant que la culture ne fait que la transformer et peut même dans certains cas la développer. Si l'on reprend la définition de la culture comme l'ensemble des comportements, savoirs et valeurs que nous transmet notre société, on peut remarquer que cette culture, qui est présente chez tous les hommes même si elle prend des formes différentes, cherche à supprimer ce qui chez l'homme est naturel et instinctif. [...]
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