Nos croyances sont-elles toujours personnelles? Réflexion de 2 pages niveau lycée
La question de savoir si nos croyances sont perpétuellement singulières et propres à chacun a une incidence particulière sur le comportement métaphysique de l'Homme. En effet, pour certains, la recherche de la connaissance sur nos croyances s'arrête aux préjugés ou aux opinions publiques, pour d'autres, la vérité se trouve dans un travail personnel, au-delà des apparences des choses. Le fait est aussi de savoir si chaque individu croyant possède la même définition du mot « croire ». Si l'on se réfère aux théologies chrétiennes et à saint Thomas d'Aquin, on peut d'ores et déjà distinguer trois sens du mot croire. « Croire Dieu » signifie qu'on lui apporte notre obéissance et que l'on reconnaît son autorité quand il parle. « Croire à Dieu » signifie que l'on adhère à son discours et à sa compréhension.
[...] L'esprit de l'Homme est donc soumis à certaines appréhensions inexplicables quand il se penche vers une superstition. L'origine peut en découler d'une mélancolie, d'une humeur passive ou plus simplement d'une situation malheureuse. L'âme agit à son propre détriment. Ces sentiments de faiblesse et d'ignorance sont donc les sources de la superstition. Pour finir cette partie, on peut en déduire que la superstition est dans un premier temps connue et analysée de tous avant d'être appropriée personnellement par chacun selon ce que l'âme tient pour vraie. [...]
[...] La symbolique est un langage, qui nous permet d'éclairer le passé. La compréhension de ce passé contribue activement à la faculté d'appréhender le présent. Comme on a coutume de dire, une image vaut mieux qu'un long discours, certes, mais quel discours ? Si l'on en croit la signification des différents symboles relatifs à une croyance ou une superstition, il peut toujours en résulter néanmoins un doute quant à son véritable sens. Maintenant, comment démêler des années, voire des siècles de déformations historiques si ce n'est pour trouver la vérité première ? [...]
[...] Nos croyances sont soumises aux exigences de notre raison. C'est effectivement elle, et elle seule, qui tient pour vrai la thèse d'une croyance. C'est lors d'une confession individuelle qu'il est intéressant de sentir intérieurement la vérité du credo. Or, il n'y ici, que la personnalité seule de l'individu pour ressentir cette émotion enthousiaste qu'est la révélation du fameux credo. L'élément fondateur de la prise de connaissance d'une croyance, qui n'est autre que la raison, ne peut se trouver, qu'à partir d'un événement intérieur qui témoigne de celle-ci. [...]
[...] Nos croyances sont-elles toujours personnelles ? La question de savoir si nos croyances sont perpétuellement singulières et propres à chacun a une incidence particulière sur le comportement métaphysique de l'Homme. En effet, pour certains, la recherche de la connaissance sur nos croyances s'arrête aux préjugés ou aux opinions publiques, pour d'autres, la vérité se trouve dans un travail personnel, au- delà des apparences des choses. Le fait est aussi de savoir si chaque individu croyant possède la même définition du mot croire Si l'on se réfère aux théologies chrétiennes et à saint Thomas d'Aquin, on peut d'ores et déjà distinguer trois sens du mot croire. [...]
[...] Dans une première partie, nous étudierons de plus près les superstitions qui sont les croyances que l'on peut qualifier comme spécifiquement publiques. sont les croyances que l'on peut qualifier comme spécifiquement publiques. Dans une première partie, nous étudierons de plus près les superstitions qui sont les croyances que l'on peut qualifier comme spécifiquement publiques. Puis dans une seconde partie, nous verrons les éléments qui permettent d'affirmer que les sources d'une croyance doivent être connues que par soi-même pour en devenir un credo totalement personnel. [...]
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