D'une façon générale, la croyance est une adhésion à une idée, une pensée, une affirmation, une théorie, un dogme... En ce sens, la naïveté, le préjugé, l'erreur, la foi, l'opinion, sont des modes de la croyance. Mais la croyance, peut également être le moteur de certaine découverte par exemple, lorsque Pasteur testa pour la première fois son vaccin contre la rage, il n'avait aucune connaissance précise de ce que son acte allait produire, il a cru que ce dernier permettrait de sauver le jeune berger qui s'était présenté, mais il ne le savait pas au sens le plus fort de savoir. A la lumière de cet exemple, on est en droit de se demander si la croyance s'oppose vraiment au savoir et si nous sommes dans l'obligation de rejeter toutes nos croyances pour accéder au savoir (...)
[...] Admettons que cet homme est un ami à côté de lui, qui a la même façon d'agir (ne croire que ce qu'il voit), admettons que cet ami ne perçoive pas la même chose, ne reçoive pas l'illusion de la même manière, alors, sa croyance sera différente du premier homme évoqué. Ainsi, la croyance n'a pas de valeur universelle, elle est une adhésion hasardeuse et ne peut en aucun cas se mesurer à la connaissance. 2/non il ne faut pas renoncer à toutes nos croyances pour savoir. Dans un premier temps il faut admettre que la croyance peut être le moteur de la connaissance. [...]
[...] Reformulation La croyance s'oppose-t-elle au savoir ? Introduction, plan détaillé, conclusion Introduction D'une façon générale, la croyance est une adhésion à une idée, une pensée, une affirmation, une théorie, un dogme En ce sens, la naïveté, le préjugé, l'erreur, la foi, l'opinion, sont des modes de la croyance. Mais la croyance, peut également être le moteur de certaine découverte par exemple, lorsque Pasteur testa pour la première fois son vaccin contre la rage, il n'avait aucune connaissance précise de ce que son acte allait produire, il a cru que ce dernier permettrait de sauver le jeune berger qui s'était présenté, mais il ne le savait pas au sens le plus fort de savoir. [...]
[...] Comment fonctionnent ces sciences ? Les mathématiques fonctionnent sur la base d'un ou plusieurs postulats, postulats qui vont permettre d'effectuer des raisonnements en dehors de toute expérience. Elles sont qualifiées d'a priori et taxées de nécessairement vraies, par Kant, justement pour cette raison qu'elles ne recourent pas à l'expérience. Cependant, un postulat est une proposition qui est posée, sans être démontré et en cela, il est très proche d'une croyance. Les sciences expérimentales sont a posteriori, c'est-à-dire qu'elles recourent à l'expérience. [...]
[...] Ce point de vue est encore plus fort lorsqu'il s'agit des sciences humaines car son objet, l'homme est à la fois objet et sujet, c'est-à-dire liberté. La croyance est donc une modalité de notre entendement qui peut soit nous paralyser, nous empêcher de progresser, soit nous motiver, nous fournir la volonté nécessaire à la progression. Conclusion L'opposition entre croire et savoir est réductrice si on la pose comme radicale. De prime abord, l'opposition est évidente, la croyance endort, la croyance obscurcit, empêche d'atteindre la vérité. Mais lorsqu'elle se transforme, en hypothèse, en présupposé, elle pose le cadre d'un raisonnement nouveau, d'un nouveau possible. [...]
[...] Doit-on renoncer à toutes ses croyances ? Analyse des termes du sujet Champ conceptuel Ce sujet relève de la philosophie de la connaissance encore nommée épistémologie. En effet, il touche au domaine de la croyance, par opposition au savoir, car implicitement le sujet nous demande si pour connaître, il faut renoncer à toutes ses croyances. Difficultés particulières du sujet La difficulté de ce sujet et justement de relever l'implicite, le doit- on qui renvoie au devoir, suppose qu'on doit pour Oui mais pour quoi ? [...]
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