Nos sens peuvent nous induire en erreur : on ne voit pas la terre tourner, on la sent stable, immobile, ce qui est faux. Certaines évidences, issues de nos passions, nous induisent aussi en erreur : l'homme a tendance à croire ce qui sert ses désirs, ce qui lui plaît, (...)
[...] L'homme a l'impression d'être rationnel parce que l'astrologie s'appuie sur des calculs compliqués. L'être humain a tendance à croire vrai ce qui lui plaît. La religion ayant perdue son influence en Occident, elle est remplacée par de fausses sciences. Autre exemple de fausse science : l'alchimie (à distinguer de la chimie, vraie science) est la volonté de transformer tout métal en or. L'alchimie répond à la cupidité, à l'avarice de l'homme. Elle a une apparence scientifique : instruments, calculs. Mais les fausses sciences ne progressent pas. [...]
[...] Si la psychanalyse étudie la question, on ne sait si l'homme est, oui ou non, entièrement déterminé par son inconscient. Sartre veut maintenir la liberté humaine pour maintenir sa responsabilité. C'est un problème qui reste ouvert. Les sciences de l'homme ne peuvent rendre compte de tous les phénomènes qui se passent dans le psychisme, elles ne peuvent tous les expliquer. Reste aussi la question des valeurs morales. Aucune science, ni aucune philosophie ne peut se passer de la vérité comme but de leur recherche. Elles ne peuvent cependant donner que des hypothèses d'interprétation. [...]
[...] e - La non-contradiction d'un système de jugements Le vrai se détermine par la cohérence interne du raisonnement. Il y a vérité tant qu'il n'y a pas de contradiction. On utilise deux prémisses (bases évidentes) majeur et mineur : _majeur : tous les hommes sont mortels ; _mineur : Socrate est un homme. Conclusion : Socrate est mortel ( c'est un syllogisme. La conclusion est vraie car il n'y a pas de contradictions entre les prémisses. Mais le syllogisme ne nous apprend rien sur le réel, il peut avoir toutes les apparences du vrai mais se révéler faux si on le confronte avec le réel : c'est alors un sophisme (ex : Les chats sont mortels, Socrate est mortel, donc Socrate est un chat/Tous les hommes sont honnêtes, Socrate est un homme, donc Socrate est honnête). [...]
[...] La philosophie s'inspire des sciences : l'évidence est mathématique. Descartes se sert de l'évidence pour prouver son raisonnement cartésien Je pense donc je suis : évidence universelle. On retrouve la même démarche scientifique dans la philosophie : Descartes dit qu'il faut se méfier de la prévention et de la précipitation : _prévention, préjugés ( Bachelard explique que les préjugés tirés de l'expérience commune font obstacle à l'apprentissage des sciences. Descartes décide donc de douter de tout. _précipitation : aller trop vite ( Il faut que chaque étape soit le résultat de l'étape précédente. [...]
[...] Conclusion Il reste des interrogations que les sciences n'ont pas résolu, ni le progrès technique. Contrairement à ce que pensait la philosophie, le progrès technique n'a pas résolu les problèmes de l'homme, il en a créé de nouveaux. Il reste des problèmes à régler à la philosophie : le problème de l'Être. De plus, les sciences n'expliquent pas le réel, qu'est-ce qui existe vraiment ? Heidegger( Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Les philosophes ont essayé en vain de répondre à cette question. [...]
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