Platon (428-348 avant JC) avait pour maître Socrate, que l'on considère souvent comme le père de la philosophie. Ce dernier n'a rien écrit, ou du moins nous n'en avons pas traces. Il parcourait les rues d'Athènes en relevant les contradictions des thèses que chacun était prêt à défendre, il s'attaquait aux faux savoirs. Son procès aboutit à sa condamnation à mort en 399 avant JC. Une de ses citations les plus connues (que l'on connaît grâce aux philosophes qui l'ont suivi) est la suivante : « je sais que je ne sais rien ». Il montre ainsi une grande méfiance vis-à-vis des dogmes et des fausses vérités. Les débuts de Platon sont des dialogues qui rendent hommage à la pensée de son maître (...)
[...] Platon complète cette opposition sociologiquement car, pour lui, seuls les dieux et les philosophes ont accès à l'intellection. L'éthique L'âme est-ce qu'un homme possède en propre. C'est par son âme, qui lui procure une certaine immoralité, que l'homme peut s'assimiler à dieu. Si on considère la morale comme un système de conduites admises et encouragées dans une société, on peut définir l'éthique comme l'évaluation rationnelle de la morale. L'âme peut être l'objet de dérèglements qui ne sont pas de son fait : même si elle connaît le bien, elle n'arrive pas à s'y conformer. [...]
[...] Ce sont pour lui deux piliers de l'éducation. Venons en maintenant à la cité idéale selon le philosophe, qui est divisée en trois groupes d'individus. Le groupe le plus nombreux est celui des agriculteurs et des artisans, c'est-à-dire des producteurs. Le second groupe est celui des gardiens de la cité, qui s'occupent de la protection du premier groupe en échange de nourritures et de biens, puisque l'on a vu que les gardiens de la cité n'ont pas le droit de posséder quelque bien que ce soit. [...]
[...] Et cela conduit, selon Platon, à la guerre civile. Le philosophe envisage comme on l'a vu d'éradiquer tout conflit relatif à la cité, aussi bien au niveau interne qu'externe. Pour cela, il s'attaque à ce qui en est pour lui la cause principale : l'oikos. Platon dans La République interdit aux gardiens de la cité (ceux qui doivent assurer la loi et l'ordre) de posséder quelque bien que ce soit. Il pense qu'une famille ne doit pas pouvoir accumuler les richesses en les transmettant de façon intergénérationnelle. [...]
[...] Le bien et la vérité le sont aussi. ( Il est impossible de souhaiter autre chose que le bien qui s'impose à la raison. La politique Platon n'avait pas les mêmes objectifs que les penseurs contemporains de la politique. Ces derniers, comme le dit Jean-François Pradeau dans son Histoire de la Philosophie (p.42), considèrent que la politique consiste à gérer les conflits qui naissent forcément dans une communauté où les groupes considèrent comme bons des objectifs différents. Platon, lui, veut tout simplement éliminer le conflit (stasis) dans la cité. [...]
[...] Mais l'âme ne se réduit pas à un processus ou à une activité ; c'est une entité autonome qui, comme hôte provisoire d'un corps, a une personnalité et une histoire. Elle subsiste après le mouvement, elle passe d'un corps à un autre, en fonction de la qualité de son existence antérieur dans un corps. Mythe de la réminiscence : Ce mythe, principalement développé par Platon dans Le Ménon, concerne l'âme et la connaissance. Pour le philosophe grec, lorsque l'âme pénètre dans un corps, elle a déjà eu un accès total à la connaissance. [...]
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