Marc Aurèle : Pensées pour moi-même. La notion de cosmopolitisme remonte à la philosophie stoïcienne qui a théorisé la sympathie universelle, le sage est un 'citoyen du monde'. Le modèle stoïcien repose sur le fait que tous les événements sont liés, les hommes sont donc également être liés entre eux sans tenir compte de leur Cité, ils appartiennent au monde. Kant : Idée d'une histoire universelle du point de vue cosmopolitique
[...] Il faut donc une véritable relation de droit entre les Etats qui n'est possible que si il y a une paix perpétuelle est universelle. Les droits des Etats sont revendiqués non pas en droit mais par le guerre, c'est la loin de la victoire qui règne. Même les traités de paix ne sont qu'une apparence de droit car ils ne mettent pas fin à la guerre de façon absolue mais seulement entre deux Etats et pour une période donnée. Le véritable droit est " l'obligation de sortir de cet état Seule l'alliance des peuple peut mettre fin à toutes les guerres. [...]
[...] En cela, son analyse de l'histoire est cosmopolitique puisqu'elle considère l'histoire du point de vue de l'espèce humaine et no d'hommes ou de citoyens particuliers. Projet de paix perpétuelle Deuxième section articles 2 et 3 Art : " Le droit des gens doit être fondé sur un fédéralisme d'Etats libres ".La société des nations devrait repose sur une alliance des peuples, les Etats persisteraient donc dans le système de Kant mais cette persistance des Etats ne signifie pas que les relations de force soient maintenues, au contraire, leur relations seront régies par le droit et non plus par la guerre. [...]
[...] Ainsi, Kant critique il la colonisation qui s'apparente à un pillage plutôt qu'à un droit de visite. Cependant, le développement des relations commerciales à créer une " communauté telle que toute atteindre en un seul lieu de la terre est ressentie en tous L'idée d'un droit cosmopolitique est donc possible puisque cette communauté humaine existe. [...]
[...] Le droit du " citoyen du monde " est donc celui de se déplacer à sa guise en n'étant pas privé de droit bien qu'il ne soit pas citoyen du pays où il se trouve. (On peut se demander si cette vision n'a pas été niée par les faits vu le sort des apatrides durant la seconde guerre mondiale (cf. Hannah Arendt)). Il s'agit du droit de " jouir de la surface qui appartient en commun au genre humain Mais cette jouissance ne doit pas signifier l'injustice et ne doit se comprendre comme le droit d'exploiter les ressources d'un pays. [...]
[...] La loi universelle doit donc régir les cités. Michel Brun (Le stoïcisme) montre que cette idée est tout à fait nouvelle car, dans le monde grec et romain, tout ce qui n'est pas de la Cité est barbare. Ainsi, si le monde est divisé en Cité qui chacune ont leur loi, il n'en reste pas moins que tous les hommes doivent respecter la loi de Zeus. Tous les hommes sont citoyens du monde. Marc Aurèle explique dans ses pensées que cette cocitoyenneté doit amener chacun de nous à " supporter " l'autre L'homme ne doit pas s'attacher à une Cité en particulier, il se ne se définit pas par son appartenance à une cité mais par son humanité, sa nature. [...]
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