Fiche de deux pages sur Les contestations théoriques du libéralisme classique.
La révolution va faire l'objet de critiques et par elle, le libéralisme individualiste dont elle est la consécration. Ces contestations sont de deux ordres. D'une part, elles sont le fait des partisans de l'ordre ancien de l'ancien régime (qui continue de prévaloir sur l'ensemble du continent européen.) D'autre part, la critique est le fait que la révolution française n'est pas allée assez loin. (Progrès insuffisant.)
La critique contre-révolutionnaire des idées de 1789 :
La critique marxiste des droits de l'homme :
[...] Les contestations théoriques du libéralisme classique. La révolution va faire l'objet de critiques et par elle, le libéralisme individualiste dont elle est la consécration. Ces contestations sont de deux ordres. D'une part, elles sont le fait des partisans de l'ordre ancien de l'ancien régime (qui continue de prévaloir sur l'ensemble du continent européen.) D'autre part, la critique est le fait que la révolution française n'est pas allée assez loin. (Progrès insuffisant.) La critique contre-révolutionnaire des idées de 1789 : Cette critique émerge dès le début de la Révolution, particulièrement chez 3 auteurs que l'on considérait comme chefs de file : BURKE, MAISTRE, et BONALD. [...]
[...] Relation entre la sureté et le droit de propriété ? La présomption d'innocence serait elle une liberté bourgeoise ? (Marx passe sous silence l'art 11 DDHC : libre communication des pensées et des opinions. ( or elle dépasse l'égoïsme des DH.) Marx ne prend pas en compte l'apport fondamental de la DDHC qui est d'imposer des limites au pouvoir. Toutes ces critiques du libéralisme vont souvent servir de fondement, de façon plus ou moins directe, plus ou moins justifiée, au rétablissement de régimes peu soucieux des libertés individuelles. [...]
[...] Pour lui, l'égalité juridique n'est pas la véritable égalité. - Dénonciation du caractère non universel des DH dans la mesure où ces droits consacrent uniquement la liberté des propriétaires. Pour lui, les libertés des DH n'ont de contenu réel que pour la bourgeoisie possédante. - Pour ceux qui ne possèdent rien, les libertés sont purement formelles, réduite aux apparences. La critique marxiste oppose donc l'homme abstrait à l'homme concret. Pour lui, les libertés ne peuvent devenir réalité que dans une société sans classe. [...]
[...] Même conception holiste chez LE MAISTRE et BONALD : L'homme n'existe que pour la société, la société le forme pour elle-même. Ils considèrent que le droit à la liberté tel que proclamé dans la DDHC, n'est pas fondé sur la relation de l'homme à l'homme mais une séparation de l'homme à l'homme. De ceci, découle une démonstration des effets destructeurs de l'individualisme qui est susceptible de détruire l'ordre social. Cet attachement à la tradition et à l'ordre communautaire débouche enfin, comme chez BURKE, sur les critiques de l'universalisme. [...]
[...] C'est pour ses faiblesses et non pas pour ses excès que la DDHC est critiquée. Cette critique va être développée par Marx dans son ouvrage : A propos de la question juive. Il critique la distinction opérée dans la DDHC, entre les droits de l'homme d'un coté et les droits du citoyens de l'autre. Il constate qu' aucun des prétendus DH ne dépasse l'homme égoïste, c'est-à-dire un individu séparé de la communauté, replié sur lui-même, uniquement préoccupé dans son intérêt personnel et obéissant à son arbitraire privé Il considère que le droit à la liberté tel que proclamé dans la CEDH, n'est pas fondé sur les relations de l'homme à l'homme mais sur la séparation de l'homme à l'homme. [...]
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