Pour Rousseau, la conscience morale est un instinct, qui nous rapproche du divin et qui, au lieu de nous aliéner, nous rend libre.
Pour Kant, aucun homme n'est dépravé au point de ne plus distinguer le bien du mal, même le voleur.
La conscience morale est innée et universelle par sa forme, c'est à dire que le fait de pouvoir juger du bien et du mal est inné. Mais ce qui est bien ou mal, dépend des cultures ou des sociétés.
En revanche, elle est acquise par son contenu. En effet ce qu'on juge comme le bien ou le mal provient des différences de société ou de culture. Le sens de la justice est universel, mais il n'a pas le même contenu pour tous les hommes.
Pour Kant, la conscience morale est une expression de la raison pratique. Pour ne pas être détourné de la loi morale par ses inclinations, l'homme doit obéir à un impératif catégorique. La loi morale est chez Kant aussi valeur absolue, universelle.
[...] En effet ce qu'on juge comme le bien ou le mal provient des différences de société ou de culture. Le sens de la justice est universel, mais il n'a pas le même contenu pour tous les hommes. Pour Kant, la conscience morale est une expression de la raison pratique. Pour ne pas être détourné de la loi morale par ses inclinations, l'homme doit obéir à un impératif catégorique. La loi morale est chez Kant aussi valeur absolue, universelle. L'impératif catégorique (impératif hypothétique: travailler pour réussir un examen, en vue d'une fin particulière. [...]
[...] En effet, malgré sa situation, l'homme a toujours la liberté d'en faire quelque chose. → voir article sur Sartre et la liberté. Pour Kant, l'homme est soumis à la causalité, aux lois de la nature, il n'est donc pas libre sur le plan sensible. En revanche sur le plan intelligible, l'être humain est un être moral, libre, et responsable de ses actes. On pourrait considérer que notre animalité ou notre inconscient nous prive de liberté, cependant, en avoir conscience, n'est ce pas devenir libre? [...]
[...] Pour Kant, la bonne volonté, la vraie morale, est de faire son devoir par devoir. Exemple du commerçant. Différence entre « par devoir » et « conformément au devoir ». Kant était un agnostique croyant: pour lui on ne peut affirmer l'existence de Dieu selon les 3 preuves. Mais Dieu devient un postulat nécessaire à la raison pratique, il apparaît comme exigence morale. « La religion est la connaissance de tous nos devoirs comme commandements divins » Il ne s'agit pas d'une connaissance, mais d'une foi pratique. [...]
[...] » La religion dans les limites de la simple raison. » « agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée par la volonté en une loi universelle » « agis comme si tu étais à la fois législateur et sujet dans la république des volontés libres et raisonnables. » « Le soulèvement des esclaves de la morale commence lorsque le ressentiment devient lui-même créateur et engendre des valeurs. » Nietzsche, 1844-1900 « Les actes de la conscience ne sont pas des jugements, mais des sentiments. [...]
[...] Qu'est ce alors qu'être « libre »? voir: → le désir/Autrui → l'inconscient → la société/L'État « Les français n'ont jamais été aussi libres que sous l'occupation » écrivait Sartre. En effet pour le père de l'existentialisme, l'homme est pas prédéfini, prédéterminé. Dans l'existence, je suis de fait dans une situation de choix. Pour Sartre, le prisonnier peut choisir d'être mouchard ou révolté, d'être mouchard ou héroïque. L'existence est donc une situation de choix constant. Ce choix définit ma conscience. Choisir, c'est s'engager dans un avenir. [...]
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