Voici ma fiche de révision (très complète) sur la notion "conscience et inconscient" du programme de philosophie de terminale !
I/ LA THESE DE LA COEXTENSIVITÉ DE LA CONSCIENCE À L'ACTIVITÉ PSYCHIQUE :
A) L'argument métaphysique et théologique
B) Argument psychologique
C) Conséquence en ce qui concerne la connaissance de soi
D) Conséquence dans le domaine moral
Il/ LA THESE DU PRIMAT DE L'INCONSCIENT AU SEIN DE L'ACTIVITÉ PSYCHIQUE
A) Des faits quotidiens de la vie psychique nous prouvent l'existence d'un inconscient
B) Origines cliniques des notions freudiennes d'inconscient
C) La conception psychanalytique de la vie psychique
D) La Seconde Topique de Freud
E) Rôle de l'inconscient sur le comportement
III/ CRITIQUE DES THESES RELATIVES AU PRIMAT DE L'INCONSCIENT EN L'HOMME :
A) Le statut complexe des mécanismes inconscients de défense et d'adaptation des pulsions :
B) L'objection morale à la thèse du primat de l'inconscient :
C) La psychanalyse nous donne les moyens de mieux nous connaître et de mieux exercer notre contrôle sur nous-mêmes :
[...] Cette libération de la parole leur permettait de prendre conscience des causes profondes de leurs troubles d'où l'expression de « talking cure ». La conception psychanalytique de la vie psychique : La psychanalyse est une pratique médicale qui pose que la majeure partie de l'activité psychique consiste dans des représentations et des processus inconscients. Notre activité psychique se compose de pensées, de perceptions, d'a ects et de désirs inconnus de nous et insaisissables par la conscience aux moments où ils se produisent. [...]
[...] Il semble qu'elle ne soit pas ré exive car si elle l'était, il nous serait possible de la diriger, de la modi er comme nous dirigeons ou modi ons le contenu de nos pensées à l'état de veille. De même, le fait que des pensées, des souvenirs nous viennent sans que nous les ayons convoqués semble prouver l'existence d'une activité inconsciente. Les pensées spontanées, les réminiscences involontaires elles aussi ne pourraient avoir lieu s'il n'y avait pas une activité psychique capable de les déclencher. [...]
[...] Cet oubli mous donne l'impression que pendant notre sommeil, nous avons pensé, imaginé, éprouvé des sentiments sans nous en être rendu compte, inconsciemment, donc. Conséquence en ce qui concerne la connaissance de soi : En a rmant que toute notre activité psychique est consciente, le rationalisme cartésien a rme par là-même la possibilité pour le sujet de connaître son être psychologique, son moi. Donc, nos pensées, nos perceptions, notre imagination, ce que nous éprouvons et désirons peut se connaître (gnoti séauton). Cette connaissance de nous-mêmes peut nous faire accéder à notre moi ainsi qu'aux aspects déterminants de notre personnalité intellectuelle et a ective. [...]
[...] —> Le Surmoi : l'intériorisation des normes, des règles, des interdits que l'enfant a reçu de ses parents. Le Surmoi est la présence de la culture en nous, de la société en nous Rôle de l'inconscient sur le comportement : En conséquence, l'aptitude à se comporter moralement n'est rien de plus que le résultat de processus de régulation et d'adaptation des désirs et des pulsions aux exigences sociétales. De ce fait, Freud nous invite à nous défaire de la vision selon laquelle notre comportement moral serait le résultat d'un jugement et d'une volonté qui se détermineraient librement. [...]
[...] ffi En conséquence, la psychanalyse est parvenue à ce résultat paradoxal qui veut qu'elle nous demande d'adopter une posture de modestie par rapport à la connaissance de notre propre esprit tout en nous dotant des outils nécessaires à l'accroissement de nos connaissances sur ce même esprit. En tant que pratique médicale, la psychanalyse a contribué à la maitrise de certaines pathologies mentales. Cet objectif est exprimé dans la célèbre formule freudienne « Là où est le Çà doit advenir le Je » . [...]
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