conscience, inconscient, psychisme humain, fait de savoir, comprendre
La conscience se définit d'abord comme une connaissance qui accompagne nos actes, aussi on l'assimile généralement au fait de savoir. Dire que j'ai conscience d'être dans une pièce signifie que je sais que je suis dans cette pièce. C'est donc le sentiment spontané de son existence.
La conscience ici est à comprendre comme un pouvoir celui de connaître ce qui nous entoure et nous-mêmes, le pouvoir de synthèse aussi : la conscience est ce qui donne sens et unité au monde.
[...] Le Moi ou la conscience : le sujet qui dit je qui est auteur et acteur de ses actions et de ses pensées. Le sujet se construit donc dans un conflit perpétuel puisque le ça cherche par tous les moyens à satisfaire ses désirs, que le Surmoi essaie de le refouler et le Moi est tiraillé entre la conformité aux règles sociales et la satisfaction de ses désirs. ne peut jamais accéder directement à l'inconscient mais on ne peut qu'interpréter ses manifestations et les décoder. [...]
[...] Dire que j'ai conscience d'être dans une pièce signifie que je sais que je suis dans cette pièce. C'est donc le sentiment spontané de son existence. La conscience ici est à comprendre comme un pouvoir celui de connaître ce qui nous entoure et nous-mêmes, le pouvoir de synthèse aussi : la conscience est ce qui donne sens et unité au monde. Se représenter le monde c'est en faire par la conscience une synthèse. Mais on dit aussi, je suis un être conscience et en ce sens la conscience désigne l'essence même de l'homme, son identité, ce qui le définit, rend compte de sa singularité. [...]
[...] ►Peut-on véritablement affirmer qu'il y a en moi une instance dont j'ignore tout et qui me détermine, n'est-ce pas là avoir trouvé un alibi pour me dédouaner, ou me libérer de ma responsabilité ? Références : Popper : le critère de scientificité d'une hypothèse est sa falsifiabilité ou son caractère falsifiable à savoir la possibilité pour elle d'être éprouvée, c'est-à-dire soumis à une expérimentation. Sartre : Convoquer l'hypothèse de l'inconscient c'est faire preuve de mauvaise foi, mentir pour se sortir d'une situation humiliante ou inconfortable. Alain : l'hypothèse de l'inconscient déresponsabilise l'homme. [...]
[...] - la conscience réflexive qui est la capacité à se saisir comme objet : je sens le froid et je sais immédiatement que je sens le froid. Parler de réflexivité c'est rendre compte d'un redoublement, mais aussi une certaine mise à distance. (effet miroir). Aussi la conscience réflexive permet de s'analyse ; c'est la raison pour laquelle elle est la condition de possibilité de la conscience morale, c'est-à-dire la capacité de se juger et d'être responsable de ses actions. Problématiques : - Suffit-il d'avoir conscience de soi pour se connaître ? - La conscience définit-elle l'homme ? - Peut-on ne pas être soi-même ? [...]
[...] Distinguons alors l'inconscience de l'inconscient. L'inconscience est une conscience présente mais inactive et renvoie à une baisse d'attention ou à une absence de vigilance. En revanche le concept d'inconscient traduit une réalité psychique, une entité autonome et distincte de la conscience. Dire qu'il existe un inconscient c'est affirmer que l'esprit n'est pas que conscient, que ce qui définit l'homme ce n'est pas exclusivement la conscience. Cette hypothèse remet donc en question à la fois l'unité du sujet, la transparence du sujet et la souveraineté de la conscience puisque l'esprit est triparti, que j'ignore les deux autres instances qui me déterminent et que la conscience n'occupe qu'une partie minime de l'esprit. [...]
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