Le terme de « conscience » est un terme employé dans des expressions courantes comme « prendre conscience de quelque chose », « avoir conscience de ». Il s'agit souvent de découvrir quelque chose que l'on ignorait auparavant. La conscience est donc un certain type de savoir. On peut alors se demander quel type de savoir est la conscience. L'étymologie de « conscience » vient de « cum scientia », ce qui signifie « accompagné de savoir » ou « accompagne le savoir ». On peut se demander si la conscience relève du savoir. Par ailleurs, être conscient, c'est savoir que l'on pense, que l'on agit, cela influence nos actions. La conscience détermine à la fois l'origine de nos actions, mais aussi la finalité de nos actions (...)
[...] Le cogito La conscience est un certain type de savoir. Il existe deux moyens d'acquérir un savoir. Cela peut se faire par notre propre expérience et par d'autres personnes comme nos parents. Le problème est de savoir que l'on sait. Fiche de révision de philosophie La conscience 2/3 L'anthropomorphisme consiste dans le fait de prêter des intentions humaines à d'autres êtres vivants que les hommes. Les animaux agissent par instinct, ils n'ont pas de conscience. L'homme acquiert un ensemble de savoir. [...]
[...] Mais l'homme dispose d'une conscience et d'un corps et cette association permet d'affirmer que l'homme n'est pas un être déterminé. La conscience permet des choix donc elle offre la possibilité de sortir du déterminisme. Au contraire, l'instinct relève du déterminisme. L'homme est donc un être particulier dans la nature. Blaise Pascal (1623-1662), dans ses Pensées, décrit l'importance de la conscience humaine dans l'épisode du roseau pensant. Selon lui, les choses n'ont pas de dignité parce qu'elles n'ont pas le choix. [...]
[...] Le moi est un ensemble de qualités, il n'y a pas de moi unique. Le moi est multiple. Le fondement de notre identité est donc difficile à trouver. Conclusion La conscience est une qualité de l'esprit qui permet à l'homme de mieux s'adapter aux choses qui l'entourent. La conscience permet de se représenter l'extérieur afin de faire des choix. Elle nous donne une forme de savoir sur ce que nous sommes. L'être humain se définit comme un être de pensée donc découvre qu'il est un sujet, qu'il est capable de jugement. [...]
[...] La conscience est le fondement de l'identité ou du moi. Le cogito est donc le fondement de notre identité et de notre moi, c'est ce qui fait de nous un sujet. Il nous permet de juger ce qui nous entoure. Toutefois, Descartes pose la question de la nature de ce moi. Descartes sait avec certitude que l'homme pense, que la nature de la pensée est de penser. Il pense que la pensée a une existence propre, elle est une substance. [...]
[...] Descartes demande alors comment l'homme peut être certain d'exister, il adopte une démarche sceptique. Descartes considère que nous n'avons que des préjugés, c'est-à-dire des jugements non réfléchis. Toutefois, selon Descartes, l'homme a le choix. En effet, il peut se représenter les choses ou nier les choses. La représentation est l'image d'une chose et Descartes pense l'homme apte à distinguer les représentations de la vérité. Pouvoir se représenter les choses, c'est donc être capable de penser. Penser, c'est donc voir des représentations. [...]
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