La conscience. Cours de philosophie de 22 pages
Si comme nous avons pu le dégager de notre réflexion sur la raison, cette dernière est ce par quoi nous pouvons mener à bien notre quête de vérité, il reste cependant une série questions qui se posent à nous, concernant la nature de la vérité et les voies qui y conduisent.
9.2 La conscience comme saisie de soi par soi : le cogito
9.3 L'intentionnalité
9.4 La conscience et le corps
9.5 La vie psychique se limite-t-elle à la conscience ?
[...] surmoi est ce qui représente pour nous toutes les limitations morales, l'avocat de l'aspiration au perfectionnement, bref, ce qui nous est devenu psychologiquement tangible dans ce qu'on tient pour supérieur dans la vie humaine'' Freud, Introduction à la psychanalyse Un problème se pose cependant : ne faut-il voir dans la conscience morale qu'une manifestation secondaire du surmoi ? Le moi est donc tiraillé entre les pulsions du ça et les exigences du surmoi avec lesquelles il doit transiger inconsciemment pour s'adapter à la réalité, ainsi s'expliquent censure et refoulement. Le moi est soumis au surmoi (la censure) et pour se défendre contre le ça (opposé au surmoi) il refoule certains désirs qui cherchent à contourner la barrière de la censure. [...]
[...] Ainsi le fou est celui qui devient brute pour frapper, poltron pour fuir, et bavard pour parler, qui le devient absolument et malgré lui parce qu'il a perdu conscience de lui-même. Cela dit, celui qui se laisse dominer par ses passions et par le corps n'est pas non plus totalement irresponsable, il est fautif dans la mesure où il n'a pas cultivé cette conscience qui fait son humanité, dans la mesure où il n'a pas su éduquer sa volonté pour se prévenir des effets ravageurs et néfastes des passions. [...]
[...] Elle pourrait "coexister avec d'autres qualités ou faire défaut." Transition Cette affirmation demande à être justifiée moment (De ``Être conscient . à . revenir à la conscience'') Freud justifie ici l'affirmation précédente par une approche de l'expérience la plus immédiate de la conscience. ``"être conscient" est avant tout une expression purement descriptive'' Par cette formule Freud nous fait comprendre que selon lui la conscience n'est que l'apparence de la vie psychologique Mais qu'y-a-t-il au-delà de cette apparence ? Que nous apprend une observation réfléchie et approfondie de notre vie psychique quotidienne ? [...]
[...] Mais nous ne sommes pas encore là, dans les profondeurs quasi insondables de l'inconscient dont Freud pense qu'il est le cœur de la vie psychologiques, car nous n'avons parlé jusqu'à présent que de représentations toujours susceptibles de devenir conscientes Transition N'y-a-t-il pas des représentations qui seraient dans l'impossibilité de redevenir consciente, et si c'est le cas, comment expliquer cette impossibilité d'accéder à la conscience ? moment: (de ``Mais nous . à . le deviennent'') Freud veut nous conduire ici vers ``l'autre voie'' qui mène à l'inconscient. [...]
[...] Ce 84 qui est refoulé est pour nous le prototype de l'inconscient. Nous savons cependant qu'il existe deux variétés d'inconscient : les faits psychiques latents, mais susceptibles de devenir conscients, et les faits psychiques refoulés qui comme tels et livrés à euxmêmes, sont incapables d'arriver à la conscience ( . Les faits psychiques latents, c'està-dire inconscients au sens descriptif, mais non dynamique, du mot sont des faits préconscients, et nous réservons le nom d'inconscients aux faits psychiques refoulés c'est-à-dire dynamiquement inconscients. [...]
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