Fiche de synthèse portant sur un des thèmes de philosophie la conscience.
[...] Précisons également que le « moi transcendantal » peut être pensé mais ne peut pas être connu (car c'est pas une chose, c'est pas un phénomène). Autre type de problème : le cogito tel qu'il est pensé par Descartes pose un autre type de problème, il découvre une vérité première que lorsqu'il pense il est. Mais il est complètement replié sur lui même. C'est le principe du solipsisme (qui renvoie la solitude du sujet) : il est un thèse selon laquelle il n'existe rien en dehors du sujet pensant. C'est à dire, de la conscience et de ses contenus. [...]
[...] Pour Ricoeur, afin de parvenir à une compréhension de soi même, il faut interpréter les signes et symboles de notre culture. Dans « temps et récits, tome III » ainsi que dans « soi-même comme une autre », Ricoeur va développer l'idée selon laquelle l'homme peut être considéré comme faillible (capable de faire du mal à l'autre) mais aussi comme un homme doté d'une certaine capabilité (être capable). La capabilité est à l'œuvre dans ses actions du fait à son aptitude à se réaliser. Ses actions constitues sont identité personnel. [...]
[...] Le cogito désigne la conscience en première personne. Descartes voit donc dans la pensée la principe d'incertitude. En effet, même si tout est douteux, une chose est au moins certaine : la pensée. Descartes passe ainsi de la conscience de soi à la connaissance de soi. En effet, à la question de savoir ce que je suis, moi qui sais que je suis, il répond : « je me connais comme chose pensante : res cogitans ». Critique : Kant (XVIIIe) , « Il n'est pas possible de considérer l'inconscience comme une chose » - les intuitions a priori : constitutives du sujet : dans un espace et le temps / la sensibilité - les intuitions a posteriori : qui viennent de l'apparence - conscience transcendantale ou principe formel - les catégories de l'entendement : (la qualité, la quantité / ce qui donne forme à ce qui m'est extérieur) - la raison : faculté de penser les idées Dans la critique de la raison pure, Kant va remettre en question l'idée selon laquelle la conscience serai une chose. [...]
[...] Une des questions essentielles que pose la conscience est de savoir ce que je suis et qui je suis. Puis je savoir ce que je suis et qui je suis ? Je suis un être pensant et comme le développe Descartes dans les principes de la philosophie (1644) : « Par le mot de penser, j'entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous en avons conscience ». La conscience renvoi la faculté de penser, cette faculté est présente en tous les hommes comme Descartes (XVIIIe) l'indique dés la première ligne du discours de la méthode : « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ». [...]
[...] Chaque individu peut être un « qui », un « quelqu'un » en se référant à ce principe. Plus spécifiquement, l'identité renvoie chez Ricoeur à trois composantes : l'idem, l'ipse, l'identité narrative. L'identité idem est l'identité qui demeure dans le temps, elle repose sur le caractère de l'individu. Ricoeur écrit dans « soi même comme un autre » : « j'entends ici par caractère l'ensemble des marques distinctives qui permettent de ré-identifier un individu comme étant le même ». (p. [...]
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