Condition de la femme, gynécée, Tite-Live, loi Oppia, droit de vote, Suffragettes
Depuis l'Antiquité, la femme et sa position dans la société ont beaucoup évolué, surtout en Europe Occidentale et en Amérique du Nord.
Pour les Romains, la femme était plus un objet qu'un être humain: elle ne possédait pas l'intelligence, et elle était tellement naïve que c'étaient ces parents qui se chargeaient de lui trouver un mari, en en profitant pour que ce mariage les arrange au niveau économique ou social. Ce marierait souvent plus âgé que la fille, et étant donné l'imposition de celui-ci, le mariage n'était presque jamais basé sur la valeur de l'amour, ou alors d'un amour qui n'est pas réciproque. Mais en cas de divorce ou de mort du mari, la femme n'étant plus sous la tutelle ni de son père, ni de son mari, pouvait se remarier en choisissant elle-même son mari. Certaines préféraient quand même rester fidèles à leur mari si celui-ci était mort, et comme Didon avait tenté de le faire, de ne pas se remarier.
[...] Durant toute la journée, la femme était cloîtrée dans son gynécée (pièce réservée à la femme), alors que son mari travaillait, était au cirque, ou s'amusait avec d'autres personnes. Les femmes n'avaient pas beaucoup de droit: elles ne pouvaient pas aller voir les jeux entre cité (comme les Jeux Olympiques) excepté la prêtresse de Déméter (Cérès chez les Romains), ni aller voter. La polygamie n'était pas autorisée, mais l'adultère oui, et seulement dans un sens: le mari peut tromper sa femme et non le contraire. [...]
[...] A cette époque, on considérait les femmes comme dépensières, naïves. Aujourd'hui encore, on dit qu'elles conduisent moins bien que les hommes, alors que les examens pour réussir le permis sont semblables; qu'elles sont moins intelligentes alors qu'elles font des études que même des hommes ont ratés. Toutefois, les idées des préjugés ont évolué avec le temps; c'est le concept qui est resté le même. Si certaines femmes ont encore du mal de s'intégrer dans la société, c'est à cause de ces préjugés. [...]
[...] Pour accéder à la politique et au droit de vote, la route fut beaucoup plus longue. En effet, le droit de vote des femmes en Belgique, n'existe que depuis 1949, surtout grâce aux Suffragettes, qui à partir de 1903 ont manifesté dans les rue de Londres pour l'obtenir. Elles ont été emmenées par Emmeline Pankhurst, qui, après plusieurs arrestations, obtint gain de cause en 1918 pour l'Angleterre. Ce qui me choque c'est qu'après ces longues manifestations, aujourd'hui, alors que le vote n'est pas obligatoire dans tous les pays, certaines personnes décident de ne pas aller aux urnes, pensant que ça ne changera rien. [...]
[...] Si chaque personne parvient à détruire un préjugé, il n'y en aura plus aucun que ce soit envers les femmes ou envers d'autres individus, et le monde serait meilleur. Depuis l'Antiquité, la condition de la femme a beaucoup évolué. Même si beaucoup d'injustices faites à la femme n'existent plus aujourd'hui dans de nombreux pays, certaines formes d'injustices comme la polygamie ou l'imposition du mari à la femme sont toujours d'actualité dans certains pays de l'Orient, d'Afrique Mais elle continue d'évoluer et un jour, il n'y aura plus aucune injustice qui sera faite envers elle. [...]
[...] Si un homme prouve l'infidélité de sa femme, celle-ci peut être répudiée. A cette époque, elles n'avaient également droit qu'à peu de plaisirs de la vie. Mais les Romains faisaient attention puisqu'ils interdisaient de boire du vin aux femmes enceintes-ce que déconseillent toujours les médecins aujourd'hui- puisque leur sang est en contact avec celui du futur enfant, mais aussi aux autres bien qu'elles ne soient pas enceintes. Pour être sûr que sa future belle-fille ne boit pas, le beau-père faisait le ius osculum (baiser vérificateur), pour voir si son haleine ne sent pas le vin. [...]
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