Nous allons étudier le concept de liberté chez Kant et les moments essentiels dans la liberté kantienne respectivement dans la critique de la raison pure, dans la critique de la raison pratique, la critique de la faculté de juger et du point de vue de la religion dans les limites de la simple raison.
Nous retracerons l'itinéraire kantien dans sa réflexion sur la liberté dans ses différents écrits. Dans un second temps, nous nous interrogerons sur les conditions de possibilité de la volonté libre et enfin, dans une dernière partie, nous tenterons de définir l'agir volontaire en élargissant notre problématique à d'autres auteurs comme Nabert et Sartre (...)
[...] Dans la troisième exposition apparaît l'homme, cela reflète le fait que pour Kant toutes les références à la psychologie comme démarche pour expliquer la liberté de l'acte libre sont rejetées et vouées à l'échec. La pensée de la liberté est conçue comme une pensée qui ne peut pas intervenir dans une compréhension du par l'homme, du de expérience humaine. Dans la critique de la raison pratique, le philosophe précise que le concept de liberté est la clef de voute du système de la raison pure y compris de la raison spéculative. Il ne faut pas négliger la possibilité de l'existence de Dieu, l'immortalité de l'âme et la possibilité de l'acte de bonne volonté. [...]
[...] Pour Sartre, ce pouvoir me met au-delà du bien et du mal. Pour Kant, le fondement de la légitimité de la loi nous renvoie au fait de nous ouvrir à la capacité de reconnaître les autres comme êtres raisonnables, comme fin en soi, nous avons besoin de trouver une écoute et de croire que celle-ci est possible. La matière pour le philosophe, c'est les autres. La fin en soi est l'intérieur de nous mêmes, il faut être raisonnable, être comme fin en soi. [...]
[...] L'acte libre pour autant qu'il pose la foi dans la possibilité d'exister d'un nouvel ordre devient pour l'homme la capacité de se perpétuer dans le temps. L'acte libre suppose pour cela de se livrer à l'altérité, car la confiance de l'autre viendra comme une réponse à ma propre promesse. L'acte libre est un acte décisif dans un horizon d'être avec les autres qui sont une possibilité de moi-même. Un être doit donc être ontologiquement attaché à un autre. La liberté n'est pas qu'un pouvoir de dire mais également un pouvoir de faire, et d'être. [...]
[...] Nous avons donc une scission entre la loi de sa liberté et la loi du monde. Les lois des phénomènes du monde contredisent la loi de ma liberté, c'est la loi de mes passions dans mon expérience. Obéir à la loi, c'est obéir à la raison. Nous avons un besoin de penser à la possibilité d'un progrès infini de notre acte libre et besoin d'y croire en dépit du monde et de sa réalité, cela est en quelque sorte approprié à l'intention de ma bonne volonté. [...]
[...] Nous touchons ici au thème du devenir concret de la liberté, nous avons le même aspect de la réflexion au niveau de notre relation avec autrui. C'est en communauté avec les autres que les hommes s'accomplissent comme êtres libres. Dans la religion dans les limites de la simple raison Kant fait en référence à la religion dans l'histoire, une analyse du mal radical. La liberté est perçue comme un acte intelligible du principe aux mauvais penchants. C'est l'intention de recommencement. [...]
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