Le mal ne peut pas ne pas être parce que la nature humaine est imparfaite et il faut toujours un obstacle au Bien, ce qui n'est pas le cas des Dieux.
Le mal est la déficience du Bien.
Platon parle de « fuir » le monde sensible, il faut donc devenir semblable au Dieu par l'exercice de l'intelligence et la sagesse (gagner en justice et piété).
(Le corps fait écran avec la vérité. Monde des Idées / Monde intelligible).
Un dieu est forcément juste (dans le sens absolu de la justice, « au plus haut degré »), rien plus semblable que l'homme qui tend vers la justice en s'appliquant avec habileté
[...] La réflexion se pose : Quel est le plus grand des maux ? A la réponse de Platon, on comprend que l'injustice et mauvaise en soi, qu'on ne peut pas la souhaiter ni la désirer, que ce soit dans en la commettant ou en la subissant. Mourir justement est, selon Platon, un grand maux, plus que de ne subir l'injustice. Pourquoi pense-t-il cela ? Là je n'ai pas réussi à discerner le fond de sa pensée et probablement faut-il pour le comprendre, lire le Gorgias en entier. [...]
[...] Commentaire de Justice, Morale et Politique de Platon Le mal ne peut pas ne pas être parce que la nature humaine est imparfaite et il faut toujours un obstacle au Bien, ce qui n'est pas le cas des Dieux. Le mal est la déficience du Bien. Platon parle de fuir le monde sensible, il faut donc devenir semblable au Dieu par l'exercice de l'intelligence et la sagesse (gagner en justice et piété). (Le corps fait écran avec la vérité. Monde des Idées / Monde intelligible) Un dieu est forcément juste (dans le sens absolu de la justice, au plus haut degré rien plus semblable que l'homme qui tend vers la justice en s'appliquant avec habileté. [...]
[...] Le fondement de la morale chez Platon est cosmologique. Dans le Gorgias, on comprend que les Dieux et les hommes sont reliés ensemble par l'amitié, il l'appelle donc l'univers, l'ordre des choses, le cosmos. Chez les classiques, la morale se fonde sur la cosmologie, la justice n'est pas une convention humaine, elle est au contraire l'ordre fondamental et objectif des choses humaines, comme divines. Platon décrit en terme d'égalité géométrique, chacun est traité selon ce qu'il est et ce qu'il vaut (contrairement à l'égalité mathématique qui dit que tous le monde reçoit la même chose). [...]
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