Fiche de 5 pages sur l'architecture classique
Les bâtiments classiques se doivent d'être en parfaite adéquation à leur fonction : lignes droites à la majestueuse orthogonalité, recherche de symétrie et de rigueur géométrique, sobriété des surfaces et des plans les opposent aux constructions baroques soucieuses d'effet décoratif, tout en courbes et contre-courbes, pourvues de surcharges ornementales.
I) La musique de la période dite « classique »
II) La sculpture classique
III) La peinture classique
[...] On voit aussi Quinault à droite et Pousin à gauche. Certains historiens de l'art divisent le classicisme français en deux périodes, l'une commençant dès le XVIe siècle et s'achevant à la mort de Louis XIII, la seconde couvrirait la période du règne personnel de Louis XIV (1661-1715). S'il l'on admet cette classification, reste que dans les lignes qui suivent, il ne sera question que de ce deuxième temps, appelé classicisme ludovicien, et qui concerne tous les arts visuels : architecture religieuse, civile et militaire, sculpture, peinture, arts décoratifs, art des jardins. [...]
[...] Le Triomphe d'Alexandre, Charles le Brun, Musée du Louvre. Les représentants les plus éminents de la peinture de l'époque classique sont Nicolas Poussin, Philippe de Champaigne, Claude Gelée (dit Le Lorrain), Charles Le Brun. Il faut souligner que, si le classicisme est défini en général comme un art dépendant de la volonté absolutiste, les premiers maîtres reconnus du classicisme dans la sphère picturale sont atypiques : Nicolas Poussin et Claude Gelée, dit le Lorrain, ont fait carrière à Rome, quant à Philippe de Champaigne, s'il fut sous Louis XIII et la Régence un peintre proche du pouvoir, son rapprochement du jansénisme persécuté par Louis XIV l'éloigne, à la fin de sa vie, et du souverain et de l'Académie. [...]
[...] L'architecture classique. Les bâtiments classiques se doivent d'être en parfaite adéquation à leur fonction : lignes droites à la majestueuse orthogonalité, recherche de symétrie et de rigueur géométrique, sobriété des surfaces et des plans les opposent aux constructions baroques soucieuses d'effet décoratif, tout en courbes et contre-courbes, pourvues de surcharges ornementales. L'un des manifestes classiques est la « colonnade » du Louvre, attribuée à Claude Perrault (1667). La Colonnade du Louvre Parmi les autres constructions de cette époque, on peut également citer : les bâtiments et l'église des Invalides, la place des Victoires et la place Louis le Grand (actuelle place Vendôme), les arcs de triomphe des portes Saint-Denis et Saint-Martin, qui transforment le paysage urbain de Paris au moment même où le roi décide de transporter sa capitale à Versailles, œuvre phare et emblématique du classicisme, miroir et théâtre de la monarchie absolue, dont l'immense chantier occupera tout son règne. [...]
[...] Composés pour les Dames de l'Assomption à Paris, les quatorze Petits Motets de Lully furent écrits à trois voix sur des textes sacrés (notamment le Magnificat et le Salve Regina), et sept d'entre eux font intervenir une basse continue. Lully usa du style italien pour déployer une ligne mélodique souple et disposer de savoureuses dissonances. La sculpture classique . La sculpture classique privilégie les attitudes simples et élégantes, non dénuées parfois d'une certaine solennité ; elle refuse le mouvement, la sensualité et l'emphase du baroque. [...]
[...] Ne pas confondre la musique classique et la musique de la période dite classique (parfois appelée « Versaillaise ») c'est à dire pendant le règne personnel de Louis XIV (1660 - 1715), en fait avant ce que l'on appelle traditionnellement musique classique, plutôt au XVIIIe siècle En fait, la musique de cette période n'existe que par le théâtre, puis avec l'évolution des comédies à grand spectacle, dans les premiers opéras français, de Lully et Quinault, notamment. Les deux principaux compositeurs sont Lully (cf. [...]
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