La bonne volonté selon Kant : « De tout ce qu'il est possible de concevoir dans le monde et même en général hors du monde, il n'est rien qui puisse sans restriction être tenu pour bon si ce n'est sûrement une bonne volonté. » Chez l'animal, l'activité est déterminée par sa nature (ou l'instinct). L'homme est cependant capable de ne pas obéir uniquement à sa nature, mais il peut obéir uniquement à sa volonté.
La volonté consiste à se donner une fin (finalité) et à se déterminer à agir en vertu de la fin que l'on s'est donnée. Il y a deux manières pour nous de considérer une volonté comme bonne : une volonté peut être dite bonne quand l'action qu'elle détermine est efficace relativement à la fin qu'elle se donne. Dans ce cas, l'action revêt un caractère technique, car elle est entreprise en tant qu'elle est utile à la réalisation de cette fin. On l'appelle action technique ou impératif hypothétique.
[...] Cela ne concerne que la forme seule de l'action à faire pour un acte que je veux moral. De plus, l'acte que je vais accomplir doit relever d'une exigence : il doit être valable pour tout le monde, tout en obéissant à cette maxime première (maxime : loi personnelle). Et cet impératif ne me vient pas de l'extérieur mais uniquement de moi-même. Mon indignation m'apprend quelque chose sur la valeur que je donne à ma propre conduite. Ma propre conduite n'est pas seulement celle que j'avais, mais également c'est celle qu'autrui aurait dû adopter, L'acte qui m'apparait comme mon devoir me semble être un devoir pour tout le monde. [...]
[...] Il y a 2 manières pour nous de considérer une volonté comme bonne : une volonté peut être dite bonne quand l'action qu'elle détermine est efficace relativement à la fin qu'elle se donne. Dans ce cas, l'action revêt un caractère technique car elle est entreprise en tant qu'elle est utile à la réalisation de cette fin. On l'appelle action technique ou impératif hypothétique. Exemple : Si tu veux avoir ton Bac, alors tu dois travailler. Ici : Si est hypothétique et alors tu dois est impératif. [...]
[...] La bonne volonté selon Kant doit cependant être sans restriction. Ici, l'action est bonne, mais en tant qu'elle implique une fin, la bonne volonté est relative à son efficacité pour atteindre une fin visée. C'est une action intéressée. La bonne volonté sans restriction impose une action désintéressée, c'est à dire qui ne vise aucune fin extérieure à elle-même. Ce sera donc une volonté bonne, non pas relativement à son efficacité, mais bonne dans l'absolu. Le principe de l'acte moral est de ne pas obéir à une fin extérieure : c'est l'impératif catégorique. [...]
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