Bonheur au XVIIIe siècle, Fiche de révision, lumières, Blaise Pascal, Voltaire, Philosophe des lumières, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot, Montesquieu, Pierre Choderlos de Laclos, Émilie du Châtelet, François de Sade, raison humaine
Les Lumières c'est un mouvement intellectuel qui s'oppose à l'obscurantisme (ignorance, fanatisme, irrationnel).
- "sapere aude », ose penser par toi-même,
- ce sont les lumières de la raison humaine, contraire à la lumière divine,
- Kant : "sortie de l'homme de sa minorité", c'est devenir majeur d'esprit, ne pas laisser les autres (roi, Église, …) penser à notre place.
[...] À sa mort au début du XVIIIème siècle, la France connait un souffle nouveau et on assiste à la naissance des Lumières qui lutteront contre le fanatisme, les préjugés et l'absolutisme. Accompagné d'un essor économique, le niveau de vie moyen de la population s'améliore, la rigidité sociale semble se relâcher et un détachement, relatif à l'époque, de la religion est perceptible. Ainsi, le bonheur semble accessible sur Terre et non plus seulement dans l'au-delà ; Saint-Just écrit : « L'idée de bonheur est une idée neuve en Europe ». [...]
[...] Un éloge subversif du bonheur mondain L'apologie du luxe Un hymne aux plaisirs La foi dans le progrès, symbole des Lumières Rousseau, Confessions (extrait) : En quoi consiste la conception du bonheur selon Rousseau ? I. Le bonheur comme sentiment (intérieur) de plénitude Le bonheur intérieur, quotidien (dans la sensation, pas dans l'action) Une sensibilité accrue à la nature Un vécu de l'instant (intensité et pas durée) II. Un sentiment éphémère qui peut être ressuscité à tout moment Le bonheur dans le souvenir Le bonheur dans l'écriture L'idéalisation du passé comme resurgissement du mythe de la félicité originelle à travers le souvenir Diderot, Supplément au voyage de Bougainville (discours du vieillard) : I. [...]
[...] I. Oui Le confort Ex : train à vapeur, chercheurs d'or → Voltaire La politique : ménager l'espace d'un bonheur pour tous Le progrès scientifique, du savoir Ex 1 : Madame du châtelet : traduit les textes de Newton Ex 2 : l'Encyclopédie, Diderot II. [...]
[...] Le bonheur au XVIIIe siècle : TouT ce qu'il fauT savoir I. Contexte Mouvement : Les Lumières = mouvement intellectuel qui s'oppose à l'obscurantisme (ignorance, fanatisme, irrationnel). • • • « sapere aude » =ose penser par toi-même ce sont les lumières de la raison humaine lumière divine Kant : « sortie de l'homme de sa minorité » devenir majeur d'esprit : ne pas laisser les autres (roi, Église, ) penser à notre place. Bonheur : Bon heur : don, grâce, destin (divin ou dû au hasard) • • • Épicurisme : le bonheur est dans la satisfaction des seuls plaisirs naturels et nécessaires Stoïcisme : le bonheur est dans l'ataxie (absences de troubles intérieurs) Hédonisme : le bonheur est dans les plaisirs et le maximum de satisfactions. [...]
[...] Une stratégie argumentative bien précise / spécifique Un discours à forte tonalité polémique La distanciation de Diderot par rapport au discours du vieillard Diderot, Neveu de Rameau (extrait) : I. Un texte caractérisé par son ambiguïté formelle Une structure argumentative en apparence En réalité, un dialogue philosophique théâtralisé II. Deux conceptions opposés du bonheur La conception épicurienne voire libertine du Lui La conception stoïcienne du bonheur soutenue par le Moi III. Le message implicite de Diderot La distanciation de Diderot par rapport aux 2 conceptions du bonheur Une conception modérée du bonheur chez Diderot Montesquieu, Lettres persanes (lettre XII) : Comment créer une société heureuse ? [...]
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