Voici ma fiche de révision (très complète) sur le notion le bonheur du programme de terminale.
[...] Ce recours aux images et l'incapacité d'exploiter des concepts dé nitionnels révèlent une certaine pauvreté dans notre conception du bonheur. Le bonheur est donc - le plus souvent - un produit de notre imagination et, comme tel, une représentation peu loquace. Kant, dans les « Fondements de la métaphysique des mœurs » envisage le bonheur comme un « un idéal de l'imagination». Le séducteur par exemple, « dé nira » le bonheur comme la capacité à faire naître le sentiment d'amour. [...]
[...] Épictète : « Veuille que les choses arrivent comme elles doivent arriver et non comme tu désires qu'elles arrivent et tu seras heureux » - Les épicuriens : Pour Epicure, c'est en centrant notre attention sur les besoins vitaux (naturels et nécessaires) que nous nous protégerons du risque de la sou rance. C'est s'assurer l'équilibre du corps (l'aponie), son bon fonctionnement et, pareillement, l'absence de trouble dans l'âme (l'ataraxie). La morale épicurienne estime que si l'on veut être heureux, on se doit de réduire la société au rang d'un groupe restreint d'amis autour de soi en vue d'accéder ensemble au bonheur. [...]
[...] Mais ne faut-il pas ici considérer que les hommes qui disposent des plus grandes capacités ont la possibilité de vivre un bonheur plus fort, plus intense, plus durable que ceux dont les possibilités sont plus réduites ? = bonheur très inégalement répartie. —> Son expérience est bien plus le résultat d'une loterie que le produit d'une méthode à suivre pour y parvenir. Descartes dit, dans sa correspondance avec la princesse Élisabeth de Bohême en 1645, que les hommes qui disposent de beaucoup de biens ont plus de possibilités d'être heureux que ceux qui n'en disposent pas. [...]
[...] Le bonheur est d'autant plus authentique qu'il est le fruit d'un processus qui initialement comportait le risque de ne pas aboutir. Nietzsche formule cette idée dans le « Gai Savoir » : « Le secret pour moissonner l'existence la plus féconde et la plus grande jouissance de la vie, c'est de vivre dangereusement ». De même, a rmer que l'on sait exactement ce que l'on veut quand on dit vouloir être heureux, c'est ôté à cet état de bonheur tout ce que la contingence et le hasard heureux pourraient lui apporter. [...]
[...] Pascal : toutes nos actions convergent vers le bonheur. « Tous les hommes recherchent d'être heureux quels que soient les moyens qu'ils emploient pour y parvenir ( )». C'est avec une certaine imprécision et en nous référant le plus souvent à des images très générales que nous « dé nissons » le bonheur. Le bonheur est donc probablement un état de contentement consécutif à la réalisation de nos désirs ou de nos souhaits. Son expérience est celle d'une satisfaction entière. [...]
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