Caton l'ancien (descendant de Caton d'Utique). Né en 234, issu du peuple, il est le modèle d'homo novus : fait une carrière brillante. De agri cultura : traité sur l'agriculture, une des sources des Géorgiques de Virgile ; il dit que les hommes illustres ne devraient pas moins rendre compte de leurs loisirs que de leur activité. Il refuse de nommer les généraux romains qu'il trouve trop enclins à se croire supérieurs à l'humanité. Les historiens latins, à l'imitation de Thucydide, font parler leurs personnages dans les discours qu'ils recomposent, même s'ils disposent des discours authentiques. Il faut conférer une valeur générale au discours. Pour les Rhodiens : appartiens aux 150 discours de Caton que Cicéron avait répertorié et dont il admire l'éloquence.
[...] Salluste (86-35). Partisan de César. À sa mort, se retire de la vie politique est créée le genre historique. La Conjuration de Catilina, la guerre de Jugurtha, et les Histoires. Il se comporte en moraliste et en philosophe. Ses idées sont conformes au mos majorum et imprégnées d'un idéalisme platonicien teinté de stoïcisme. Dans la conjuration, il voit en Catilina le produit d'une époque perdue. Dans la guerre de Jugurtha, il voit une marche contre la tyrannie de la noblesse. [...]
[...] Mais il reste son penchant pour les sujets amoureux son goût des histoires étranges, et des complications psychologiques. Les élégies nationales sont en vérité des manifestes poétiques. Ovide (43 avant J.-C- 17 ou 18 après). Il reste fidèle aux genres élégiaques, sauf dans les Métamorphoses qu'il écrit en hexamètres (alors qu'il définit la forme élégiaque comme un distique formé de deux vers inégaux). Dans les Héroïdes, il fait parler des héroïnes, et quelque héros, qui dans leur lettre, écrivent leurs tourments d'amour et leur désir trompé. [...]
[...] Critique du paganisme et apologie de la vraie religion Saint-Augustin (354-430) : il est hanté par le mystère du mal et se tourne vers le manichéen qui dit que 2 principes se combattent dans le monde et que l'homme a été créé par le dieu du mal. Il devient professeur de rhétorique. Se fait baptiser. Devient prêtre. Les Confessions : à la fois un aveu est un acte de louanges. La Cité de Dieu : réfute l'idée que les dieux païens protègent Rome puis exposent la doctrine chrétienne et opposent la cité de Dieu à la cité terrestre. Puis, dans la seconde partie, écrit une histoire du monde depuis la création jusqu'au retour attendu du Christ. [...]
[...] Biographies des grands auteurs de la littérature latine des époques républicaines et impériales I. L'époque républicaine Caton l'ancien (descendant de Caton d'Utique). Né en 234, issu du peuple, il est le modèle d'homo novus : fait une carrière brillante. De agri cultura : traité sur l'agriculture, une des sources des Géorgiques de Virgile ; il dit que les hommes illustres ne devraient pas moins rendre compte de leurs loisirs que de leur activité. Il refuse de nommer les généraux romains qu'il trouve trop enclins à se croire supérieurs à l'humanité. [...]
[...] Brièveté des phrases, emploi inhabituel les mots. Quête philosophique (nombreux traités : sur la colère, sur la brièveté de la vie, etc.) Orientée vers la grandeur. Il a écrit des tragédies Oedipe, Médée. Aspect philosophique de ses tragédies. Mais il a composé surtout une poésie dramatique dont la finalité suprême et de mettre en mot la monstruosité des passions. Pline l'ancien : Histoire naturelle : éruption du Vésuve Quintilien : l'Institution oratoire : c'est la somme des méthodes et des savoirs nécessaires à la formation d'un orateur parfait. [...]
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