Biographie, René Descartes, 1596-1650, Discours de la méthode, Méditations métaphysiques
Une jeunesse studieuse
- Fils d'un conseiller au Parlement de Bretagne, René Descartes naît à La Haye (en Touraine), étudie les classiques chez les Jésuites puis le droit à Poitiers. Il s'intéresse aux mathématiques.
- À vingt ans, licencié en droit, il décide de s'instruire dans « le livre du monde ».
[...] Il s'intéresse aux mathématiques. À vingt ans, licencié en droit, il décide de s'instruire dans le livre du monde Une période itinérante et mondaine Il mène alors une vie itinérante sous l'uniforme hollandais puis bavarois. De vingt à trente-trois ans, il parcourt la Hollande, l'Allemagne, la Suisse, l'Italie, la France. Dans les trois dernières années de cette période, il séjourne à Paris, se mêle à la bonne société, se bat en duel, lit des romans. Génèse d'un système philosophique Mais il a commencé depuis longtemps une réflexion philosophique et pense avoir trouvé une méthode universelle pour la recherche de la vérité. [...]
[...] Un essai sur la connaissance, le Discours de la méthode, paraît en 1637. De manière inhabituelle en ce temps, Descartes l'a rédigé non en latin mais en français. Il retourne au latin pour exposer ses Principes de la philosophie qui paraissent en 1644. Il publie par ailleurs des ouvrages de physique et de mathématique, s'intéressant aussi à la morale dans le Traité des Passions de l'âme, qui paraît en 1649. Descartes en Suède Ses travaux philosophiques et scientifiques se diffusent non seulement par ses livres mais aussi par la vaste correspondance qu'il entretient avec toute l'Europe savante. [...]
[...] Mais il a mis aussi en forme l'esprit classique, marqué par le goût de la raison et de la vérité. Pour Descartes, le scepticisme, le doute est la seule voie qui permette de comprendre les phénomènes. Le doute est une activité de l'esprit qui permet à l'homme de prendre conscience de lui même : je pense, donc je suis (en latin : Cogito, ergo sum). Mais cette méthode ne conduit-elle pas à l'athéisme ? Est-il permis de douter des vérités de la religion ? [...]
[...] En matière de morale. Descartes considère que les passions sont bonnes ou mauvaises selon qu'elles sont conformes ou non à la raison. Il est impossible d'empêcher les passions de naître dans l'âme, mais la volonté peut aider à les dominer. Une âme généreuse est parfaitement maîtresse de ses passions, particulièrement de ses désirs, de sa jalousie, de sa haine, de sa peur et de sa colère. Par ailleurs, sa conception de la maîtrise de soi coïncide avec l'idéal du héros cornélien, qui naît à la même époque. [...]
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