Nietzsche, Friedrich Wilhelm, philosophe allemand, qui formula une critique radicale de la pensée occidentale et de la morale chrétienne. Nietzsche naquit le 15 octobre 1844 à Röcken (Prusse) (...)
[...] Poète reconnu, Nietzsche exerça une profonde influence sur la littérature allemande, ainsi que sur la littérature française et la théologie. Ses thèses furent discutées et reprises par des figures aussi prestigieuses que les philosophes allemands Karl Jaspers et Martin Heidegger, le philosophe juif d'origine allemande Martin Buber, le théologien américain d'origine allemande Paul Tillich, Albert Camus et Jean-Paul Sartre. La proclamation nietzschéenne de la 3/3 mort de Dieu fut débattue par les théologiens radicaux de l'après-guerre, les Américains Thomas J.J. Altizer et Paul Van Buren, qui s'efforçaient de réhabiliter le christianisme dans les années 1960 et 1970. [...]
[...] Nietzsche (1844-1900) Nietzsche, Friedrich Wilhelm, philosophe allemand, qui formula une critique radicale de la pensée occidentale et de la morale chrétienne. Nietzsche naquit le 15 octobre 1844 à Röcken (Prusse). Son père, pasteur luthérien, décéda alors qu'il était âgé de cinq ans et il fut élevé par sa mère dans une maison qui abritait sa grand-mère, deux tantes et une sœur. Il fit des études de philologie classique dans les universités de Bonn et Leipzig et fut nommé professeur de philologie classique à l'université de Bâle à l'âge de vingt-quatre ans. [...]
[...] Les valeurs traditionnelles représentaient, à ses yeux, une morale d'esclaves une morale créée par des individus faibles et en proie au ressentiment, qui encourageaient la douceur et la gentillesse pour privilégier des comportements servant leur propres intérêts. Nietzsche 2/3 soutenait qu'il était possible de remplacer ces valeurs traditionnelles en créant des valeurs inédites, projet qui l'amena à élaborer la notion de surhomme (Übermensch). Nietzsche opposait les masses, conformistes, qu'il qualifiait de troupeau ou de populace à un homme de type nouveau, assuré, indépendant et individualiste à l'extrême. Le surhomme qu'il appelait de ses vœux a des sentiments profonds mais contrôle rationnellement ses passions. [...]
[...] Toute conduite humaine, selon Nietzsche, est motivée par la volonté de puissance. Dans son sens positif, la volonté de puissance n'est pas uniquement synonyme de pouvoir sur les autres, mais signifie aussi le pouvoir sur soi, indispensable à la créativité. Une telle puissance est manifeste dans l'indépendance, la créativité et l'originalité du surhomme. Affirmant clairement que l'idéal de surhomme ne s'était jamais réalisé, Nietzsche fit toutefois mention de plusieurs personnages susceptibles de servir de figure emblématique du surhomme, comme Socrate, Léonard de Vinci, Michel-Ange, Shakespeare, Goethe, Jules César et Napoléon. [...]
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