Biographie, Hannah Arendt, totalitarisme, philosophe allemande, Heidegger, Husserl
Née à Hanovre dans une famille allemande juive et cultivée, elle se définit comme « Femme, juive, mais pas Allemande ». Elle suit les cours des plus grands maîtres de l'époque, dont Husserl et Heidegger. En 1925, à 19 ans, elle a une liaison avec son professeur Heidegger : ils sont en profond désaccord sur la question du judaïsme, mais Hannah Arendt est très impressionnée par la pensée de Heidegger ; elle y reste globalement fidèle, tout en abordant des thématiques de réflexion différentes.
[...] Hannah Arendt La femme (1906-1975). Née à Hanovre dans une famille allemande juive et cultivée, elle se définit comme Femme, juive, mais pas Allemande Elle suit les cours des plus grands maîtres de l'époque, dont Husserl et Heidegger. En 1925, à 19 ans, elle a une liaison avec son professeur Heidegger : ils sont en profond désaccord sur la question du judaïsme, mais Hannah Arendt est très impressionnée par la pensée de Heidegger ; elle y reste globalement fidèle, tout en abordant des thématiques de réflexion différentes. [...]
[...] L'ouvrage sera revu et réédité. Elle pose trois questions fondamentales dans cette oeuvre : Que s 'est-il passé ? Pourquoi cela s 'est-il passé ? Comment cela a-t-il été possible ? L'antisémitisme, l'impérialisme et le racisme sont définis comme les trois piliers de l 'en fer» ; ils ont engendré un totalitarisme inédit dans l'histoire de l'humanité avec des crimes qui sont l'expression du mal absolu Cette barbarie a pour origine une crise générale des valeurs politiques, liberté et justice, autorité et raison, responsabilité et vertu, pouvoir et gloire Le totalitarisme est nouveau au XXe siècle parce qu'il est international dans son organisation, universel dans sa visée idéologique, planétaire dans ses aspirations politiques La crise de la culture. [...]
[...] Le travail d 'abord. Le produit du travail est éphémère : il a pour but d 'être consommé et d'assurer la conservation de la vie ; elle dénonce le danger d '« une société de consommateurs et défend un idéal de sobriété, dans lequel le travail demeurerait surtout dans la sphère privée, ce qui permettrait à l'homme de se réaliser en dehors de son travail. L'oeuvre ensuite . l'inverse du travail, l'oeuvre dure, et, surtout, l'homme y est maître de soi et de ses actes ; réalisée par l'individu, donc dans la sphère privée, l'oeuvre ne devient publique qu'après son achèvement, telle l'oeuvre d 'art. [...]
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