Biographie, Emmanuel Kant, 1724-1804, révolution copernicienne, rationalisme, empirisme
Né à Kônigsberg dans une famille protestante, Emmanuel Kant enseigna pendant quarante ans à l'université de sa ville. D'abord influencé par le rationalisme leibnizien de ses maîtres, il évolue vers une pensée qui tente de concilier le rationalisme et l'empirisme. Sa lecture de Hume fut déterminante.
[...] Le caractère désintéressé du jugement de goût sur le beau le rapproche du jugement moral. Est beau ce qui plaît universellement et sans concept Le jugement de goût n'est donc pas un jugement de connaissance : je n'ai pas dans mon esprit un concept du beau que je pourrais définir et qui me permettrait de dire si cet objet est beau ou non. Il n'y a pas de concept du beau, et pourtant je peux partager et universaliser mon sentiment : est beau ce qui universellement et sans concept En ce sens, les jugements de goût sur le beau relèvent du sens commun, qui ne requiert pas la médiation d'un concept pour être qualifié d'universel. [...]
[...] L'impératif commande absolument ; il est, pour cette raison, un impératif catégorique. La volonté qui agit par devoir s'oblige elle-même. Elle agit donc librement. Elle n'est motivée par rien d'autre qu'elle-même : faire le bien pour parvenir à une fin (par intérêt ou par crainte) n'est pas en soi un acte moral, mais un acte intéressé. 3.L'esthétique Le jugement de goût est désintéressé Le beau produit une harmonie en moi, que je suppose identique chez les autres. C est donc que le jugement de goût est à la fois subjectif (c'est mon sentiment au moment où je le ressens) et universel (je suppose que tous subjectif et particulier, et le beau est subjectif et universel (je suppose que tous les hommes ressentent le même). [...]
[...] La révolution kantienne tente donc d'assigner jgg limites à la connaissance humaine nous ne pouvons connaître que des phénomènes ; il n'y a donc pas lieu de se perdre dans de vaines spéculations métaphysiques La morale La bonne volonté Le renversement opéré par Kant dans l'ordre de la connaissance a des conséquences dans la morale. Seul l usage de la volonté permet à coup sûr de dire si une action est bonne ou non. L'intelligence et les autres talents de l'esprit sont des choses bonnes, mais ils peuvent être mal employés par une mauvaise volonté (Fondements de la métaphysique des mœursI.Une bonne volonté est une volonté autonome, qui se donne elle-même sa propre loi. L'impératif catégorique Le devoir n'est pas compatible avec l'intérêt. [...]
[...] EMMANUEL KANT (1724-1804) Né à Kônigsberg dans une famille protestante, Emmanuel Kant enseigna pendant quarante ans à l'université de sa ville. D'abord influencé par le rationalisme leibnizien de ses maîtres, il évolue vers une pensée qui tente de concilier le rationalisme et l'empirisme. Sa lecture de Hume fut déterminante La revolution copernicienne Les objets doivent se régler sur notre connaissance Kant veut réaliser en philosophie ce que Copernic a réalisé en astronomie : pour expliquer les mouvements du ciel, Copernic, au lieu de postuler que les étoiles tournaient autour du spectateur, supposa que c'était le spectateur qui tournait autour des astres immobiles. [...]
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