Biographie d'Emile Zola niveau collège
[...] Il ne se manifeste pas lors de l'arrestation de Dreyfus en 1894. Pourtant, dès 1895, Zola est indigné par les campagnes antisémites La dégradation publique de Dreyfus, le 5 janvier 1895, et son emprisonnement à l'Île du Diable l'interpellent. Le 16 mai 1896, il publie l'article Pour les juifs dans le Figaro en réaction aux campagnes à la Drumont et s'inquiète déjà de l'honneur de la France. Cet engagement, sa stature et son statut de chef de file du naturalisme, son indépendance à l'égard des religions et de l'argent, son efficacité rhétorique, poussent les dreyfusards Auguste Scheurer-Kestner et Bernard Lazare à lui demander d'intervenir. [...]
[...] C'est à cette date qu'il se lance dans le journalisme. Fervent admirateur de Balzac, inspiré par l'exemple de La Comédie humaine Zola dresse en 1868-1869 les plans d'une série de romans qui deviendront plus tard les 20 volumes du cycle des Rougon-Macquart, et qui constitueront sa préoccupation première pendant les 25 années suivantes.Il terminera ce projet en 1893.[1], et Cela sans cacher qu'il s'agit d'un objectif vénal : gagner de l'argent étant l'une de ses obsessions avec celle de rendre à sa mère une dignité sociale. [...]
[...] Le 13 janvier 1898 il publie dans L'Aurore de Georges Clemenceau son fameux « J'accuse » , donnant ainsi une nouvelle dimension au processus de la révision. Le 29 septembre 1902, il meurt asphyxié, chez lui, à cause d'une cheminée bloquée. Cette mort serait accidentelle, mais étant donné le nombre d'ennemis qu'avait pu se faire Zola (notamment chez les anti-dreyfusards) la thèse de l'assassinat n'a jamais été totalement écartée. Après sa mort, une enquête est réalisée mais n'aboutit à aucune conclusion probante. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture