Berkeley se met à la philosophie mais il combat la philosophie, la libre pensée représentée par une myriade d'auteurs. Il s'insurge contre les croyances athées, matérialistes qu'il estime dangereuses pour le sens commun.
Les croyances communes sont les semences de la raison, c'est une préconception. Avant de philosopher, il y a une prénotion, une anticipation que la philosophie pourra ensuite dégager (...)
[...] Il pense qu'il n'y a pas de théorie purement spéculative, il se réclame constamment du sens commun, il faut penser avec les érudits et parler comme le peuple Il se montre pragmatique, il procède à une dévalorisation de la théorie. Il faut prendre la vie pour guide; La thééorie est pensée comme un circuit de paroles nécessaires mais dangereuse. Berkeley intervient dans la vie théorique de son temps, pour montrer le danger qu'il y a à intégrer dans la thééorie les illusions de la pratique. [...]
[...] Il explique ce qu'est le matérialisme et pourquoi cela existe. Nous allons voir en quoi consiste le nominalisme de Locke et la critique de Berkeley dans le but de détruire les croyances en l'existence d'idéées générales. Le nominalisme de Locke Critiques de Berkeley En quoi consistent les idées abstraites et générales? Le contexte de l'abstraction est comparé à celui d'une maladie à soigner dont la critique et son importance s'estiment à l'étendue de la maladie. Il fait de Locke le représentant de cette doctrine qu'il soutient en commun avec les scolastiques. [...]
[...] Son intention est fondamentalement apologétique; Il critique le matéérialisme en mettant en évidence la nécessité de sééparer le perçu de la perception, il estime qu'une idée n'est pas une représentation, c'est une présentation. La sensation ne représente pas un objet qui serait derrière elle. On a des perceptions, la chose est une collection de perceptions. Il dénonce également le représentationisme, théorie qui pense que nos perceptions sont des représentations d'objets. Il critique l'illusion et se propose d'en faire la genèse. [...]
[...] Berkeley demande: à quels moments les nourrissons s'emploient-ils à fabriquer les idées abstraites? Rôle des idées générales et abstraites dans la conception lockienne du sens des mots Le philosophe estime que le rôle des idées abstraites et générales viendrait de la conception du langage, traduction. Si chaque chose devait être dénommée par un nom distinct, la multiplication des mots aurait rendu l'usage du langage fort compliqué, pour remédier à cet inconvénient, le langage a connu une amélioration par l'usage de termes généraux grâce auxquels un mot est destiné à signifier une multitude d'existences particulières. [...]
[...] Sans la communication de ses pensées, l'homme ne peut se déévelopper comme être sociable. Il lui faut donc trouver quelques signes extérieurs sensibles. Les mots sont donc bien adaptés par la nature à cette fin, ils sont utilisés par les hommes comme signes de leurs idées. La critique de Berkeley ne porte pas sur la critique de l'intériorité. La faiblesse de la théorie du sens comme traduction d'une idée sert ponctuellement la critique de Berkeley. Locke interroge Berkeley considère t'-il que le sens d'un mot tient à ce qu'il représente une idée? [...]
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