Nous allons dans notre deuxième partie poursuivre notre critique du pouvoir d'abstraire de Berkeley.
Il critique la philosophie de Locke de façon très virulente. Nous verrons que la nature du pouvoir d'abstraire est un mécanisme passif de l'imagination (...)
[...] Il critique la philosophie de Locke de façon très virulente. Nous verrons que la nature du pouvoir d'abstraire est un mécanisme passif de l'imagination. Nous nous demanderons si l'esprit a le pouvoir de forger les idées abstraites dans les deux introductions, nous tenterons de montrer ensuite la nature du pouvoir d''abstraire dans l'introduction manuscrite. Nous allons ensuite nous interroger sur les deux acceptions propres du mot abstraction et enfin la préésence ou l'absence du pouvoir d'abstraire. Dééveloppement L'esprit a-t-il le pouvoir de forger des idées abstraites? [...]
[...] Mais quelque œil ou quelque main que j''imagine, il dit avoir une forme particulière ou une couleur particulière; il est impossible par aucun effort d'imagination de forger une idée abstraite d'homme qui ne comprendrait rien de particulier en elle Je peux simplement nous dit Berkeley considérer certaines parties ou couleurs ou qualités à part les unes des autres qui bien qu'étant réunies dans un certain objet, elles peuvent exister l'une sans l'autre mais je ne peux abstraire l'une de l'autre. Les deux acceptions propres du mot abstraction Il faut former une notion générale par abstraction des idées particulières; Ce sont là les deux acceptions propres du mot abstraction; Dès 1710, Berkeley substitue au traditionnel pouvoir d'abstraire, une capacité originale de l'imagination comme activité symbolique. Cette capacité de l'imagination prend naissance dans un écart entre l'introduction manuscrite et publiée; un tel écart trouve son équivalent dans les notes philosophiques. Il pose l'imagination qui différencie l'espèce humaine des bêtes. [...]
[...] Elles ont cependant des idées particulières. Elles n'ont que des idées reçues des sens et ne peuvent reculer ces bornes par aucune sorte d''abstraction. Pour Berkeley, il n'y a aucune raison d'éétablir un trait distinctif de l'espèce humaine avec le pouvoir d'abstraire; Plutôt que de s'interroger sur la penséée, non abstraite des animaux, voyons ce qu'il en est de notre propre vie intérieure afin de voir ce qui s'y passe en matière d'abstraction. Ce qui a rendu la spéculation embrouillée, c'est l'opinion que l'esprit a le pouvoir de forger des idées abstraites. [...]
[...] Dans l'introduction publiée, il n'évoque pas cette croyance erronée et abandonnée en un pouvoir d'abstraire mais l'imagination n''est plus recomposition passive du perçu mais fonction productrice. L'imagination est une fonction de considération distincte des qualités qu permet à ces qualités de fonctionner comme symboles ce qui est différent de la combinaison, de la division des choses dééjà perçues. L'action initiale de composition, de division devient action de considérer séparément des qualitéés particulières unies dans la réalité, l'imagination change de nature. [...]
[...] Nous sommes créateurs chaque fois que nous imaginons Il nous offre une conception mécanique de l'imagination, il y a association mécanique à partir du donné, l'imagination est considérée comme puissance de produire quelque chose de nouveau. A partir de représentations particulières on obtient une idée d'homme qui n'est qu'un ensemble confus de ces représentations particulièères. présence ou absence du pouvoir d'abstraire? Il ne reconnaît en définitive qu'une faculté passive d'imaginer, faculté de diviser, de composer les idées des choses particulières perçues. [...]
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