Fiche de philosophie: Autrui (2 pages)
Autrui , c'est donc cette altérité parfois insaisissable nous conduisant à nous comporter d'une manière hostile avec la personne que nous ne reconnaissons pas en tant que fin universelle et non comme un moyen . Autrui est donc un phénomène , une réalité factuelle , il apparaît là devant moi et avec moi , je peux donc « évaluer » autrui par un jugement de valeurs , mais non l'examiner par des concepts comme objet de connaissance ; En effet , Merleau Ponty dans Phénoménologie de la perception , donnait une image de l'Homme comme étant incapable de saisir de sa propre existence , victime des dogmes et d'une manière d'agir et/ou de penser déjà prédéfinies « Les sentiments et les conduites passionnelles sont inventés comme les mots » et donc en ce sens , en proie à une dite mort symbolique , ( Hegel ) , de par le fait qu'il est incapable de vivre et de poser sa condition d'être en tant qu'être sans autrui. De là , la naissance du conflit , le désir de liberté pour une reconnaissance authentique et universelle ( cf fiche Hegel ) et l'apparition de la question « qui est l'autre ? »
[...] Autrui (1ère Partie ) Reconnaissance du sujet d'Autrui : Le même et l'autre appartenaient, pour Aristote, à la table des contraires à partir de laquelle était mise en œuvre la dialectique (c'est-à-dire pour Aristote, l'étude des raisonnements probables Cependant, il est nécessaire d'établir une distinction entre autre et autrui. Disons simplement que si tout autrui est un autre, l'inverse n'est pas vrai. L'autre, ce peut être un autre homme mais ce peut-être aussi Dieu, un animal, voire un objet matériel tandis qu'autrui est toujours un individu humain . Autrui , c'est donc cette altérité parfois insaisissable nous conduisant à nous comporter d'une manière hostile avec la personne que nous ne reconnaissons pas en tant que fin universelle et non comme un moyen . [...]
[...] Autrui selon Hegel = Sartre = Hobbes (Différent de Descartes) C'est seulement par le risque de sa vie qu'on conserve la liberté , Hegel de par cette citation dans Phénoménologie de l'esprit , souligne le fait que sans autrui , l'accès à la connaissance de moi m'est impossible , en effet , c'est à travers une reconnaissance d'une part sociale ( Honneth ) mais aussi morale que Hegel définissait l'Homme comme étant en proie à un désir de reconnaissance de supériorité universelle , dans lequel , pour accéder à la conscience authentique de lui-même , il est nécessaire qu'il mette en jeu son non biologique mais symbolique ; En ce sens , L'homme, par le désir et le travail, cherche alors à s'approprier les choses extérieures. Le monde est alors l'autre qu'il faut faire sien et transformer Mais le désir va être également désir d'être reconnu par l'autre, ou encore désir d'être l'objet du désir de l'autre. [...]
[...] De ce fait , Hegel de part ses concepts s'opposait totalement à Descartes dans le sens où il nit la logique du cogito seul , comme expérience intelligible , affirmant qu'autrui est pour lui-même ce que moi je suis pour moi même . Donc une sorte de combat entre les consciences naît puisque d'après Hegel , chaque conscience est contrainte de prouver sa valeur vis-à-vis de la liberté or cette liberté n'est justement jamais acquise de manière permanente , puisqu'il s'agit constamment de remettre en cause l'entité biologique d'autrui pour ne pas être réduit à l'état d'objet ou de non-être . Mais c'est à travers un autre en soi à qui l'on se confronte , pour être vraiment conscience de soi . [...]
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