L'autorité se conquiert-elle ou est-elle acquise dès le départ, immuablement ? Ce qui était acquis auparavant : l'autorité de l'Église, du père, de l'État, du gendarme et qui n'avait donc pas à être conquis, aujourd'hui doit l'être.
Le processus de démocratisation, la crise des valeurs sont des éléments de réponse. Sous la crise de l'autorité, n'y a t-il pas des enjeux politiques très forts ? (...)
[...] C'est le pouvoir ou ce qu'il représente. C'est le crédit, l'influence, le pouvoir dont jouit une personne dans le domaine de la connaissance, d'une activité. On parle de l'autorité d'expérience, de l'autorité de l'âge. Quelles sont les facteurs d'un retour à l'autorité ? On parle de réhabilitation de l'autorité, est-ce à dire que l'autorité était en crise ? L'autorité est-elle acceptable dans une société démocratique ou la démocratisation de toutes les sphères met-elle d'emblée toute autorité en crise ? Peut-on se passer de l'autorité ? [...]
[...] L'autorité de la personne vient de l'autorité de l'institution qui doit être reconnue par le citoyen comme légitime. C'est ensuite sa compétence dans le domaine judiciaire et juridique. Il est investi d'une mission où lorsqu'il prend une décision, il la prend au nom de la société française. Le magistrat incarne une institution, une valeur, une fonction à laquelle on prétend en présentant le concours. On ne confie pas ce pouvoir à n'importe qui. Il faut se positionner sur les enjeux de la société contemporaine. [...]
[...] On peut s'interroger sur l'éventualité d'un retour caricatural de l'autorité B Un risque de retour caricatural de l'autorité L'autorité chez les Anciens (auctoritas du Sénat romain et potestas du peuple) est fondée sur le passé, la grandeur des ancêtres, sur une légitimité qui finalement ne s'impose pas mais va de soi. C'est l'autorité du monarque, du roi, du prince, de l'Église, du savant, du professeur. On a un retour caricatural de l'autorité, une vision qui occulte la véritable autorité. Mais, l'autorité a t-elle une utilité politique ? [...]
[...] L'autorité L'autorité se conquiert-elle ou est-elle acquise dès le départ, immuablement ? Ce qui était acquis auparavant : l'autorité de l'Église, du père, de l'État, du gendarme et qui n'avait donc pas à être conquis, aujourd'hui doit l'être. Le processus de démocratisation, la crise des valeurs sont des éléments de réponse. Sous la crise de l'autorité, n'y a t-il pas des enjeux politiques très forts ? La notion d'autorité a été au cœur de la campagne présidentielle de 2007 : SARKOZY voulait remettre la défense de l'autorité à l'école et dans d'autres domaines politiques, ROYAL entendait remettre à l'honneur toute une série de notions, de dispositifs de valeurs faisant renaître la notion d'autorité. [...]
[...] Il est choquant d'adopter ce modèle pédagogique : se mettre au même niveau que l'élève, attitude scandaleuse du professeur, pas de travail dans la classe, que dans la palabre, cours creux, ne prépare pas ses cours (quel livre vas-tu leur faire livre ? Je ne sais pas du tout). Le professeur est responsable de l'élève qui père un plomb. Les professeurs sont désabusés, incompétents. Le proviseur n'a pas l'attitude d'un cadre de l'éducation nationale. MERIEU sur le film . Libération Le Figaro démarche du réalisateur Hans Georg GADAMER : l'autorité est d'abord et avant tout un processus de reconnaissance. [...]
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