Malcolm X raconte son enfance tourmentée dans de petites localités du Michigan: ses
nombreux déménagements, les menaces d'hommes blancs (Ku Klux Klan…), les disputes entre sa mère et
son père. Son père est à la fois un homme violent (il bat sa femme et ses enfants excepté
Malcolm) et un modèle pour le jeune Malcolm. Les parents de Malcolm ont une vision différente
de la couleur de peau : la mère a honte de ses origines (la grand-mère de Malcolm a été
violée par un Blanc, d'où le teint plus clair de la mère de Malcolm), elle ne supporte donc pas le
teint plus clair de Malcolm, au contraire le père qui a un complexe d'infériorité envers les Blancs,
fait de Malcolm son préféré. La mort du père de Malcolm est un épisode très violent : battu puis
laissé pour mort sur une voie de tramway, il finit écrasé. La famille est trop nombreuse pour une
femme seule, l'assistance sociale lui retire la garde de ses enfants. Ne supportant pas ce nouveau
coup du sort, elle devient folle. Ses enfants sont placés dans des familles d'accueil.
[...] Selon Malcolm, la société est hypocrite, les Noirs côtoient des Blancs, mais ils se détestent entre eux. L'homme blanc est victime de son complexe de supériorité, c'est pourquoi il excelle dans tant de domaines, mais il est raciste envers les gens de couleur. L'idée d'une marche noire commence à s'élaborer mais est vite prise sous le contrôle du gouvernement par l'intermédiaire de six leaders noirs et quatre personnalités blanches, les organisations noires touchant ainsi de l'argent. Malcolm juge cette démarche ridicule: banderoles, chansons . sont fournies. [...]
[...] Ella fait partie de la société de Roxbury, quartier noir snob de Boston, mais très vite Malcolm, bouche bée se sent attiré par le quartier noir pauvre, celui des clubs de jazz. Dans l'un d'eux, il rencontre Shorty, ramasseur de boules de billard qui vient lui aussi d'un bled du Michigan. Ils deviennent amis, et Shorty lui trouve un travail de cireur de chaussure dans un club de jazz –dancing (Freddie, l'ancien cireur, a gagné une cagnotte), lequel travail s'accompagne de vente d'alcool et de drogues, et touche même à la prostitution. Là, Malcolm se passionne pour le jazz et la danse. [...]
[...] Il interdit l'entrée de journalistes noirs ou blancs, car la presse avait trop déformé ses propos. Malcolm est très tendu ; après avoir salué son public, Malcolm a son attention détournée par une altercation dans la salle. Tous les regards sont alors tournés vers ce huitième rang, et c'est alors qu'on entend des coups de feu. Malcolm X reçoit 16 balles. Transporté à l'hôpital, il décède avant d'y arriver. Sur la plaque de son cercueil est inscrit " El-Hadj Malik El-Shabbazz - 19 mai 1925- 21 février 1965. [...]
[...] Il commence par recruter dans la rue des Noirs pour les convertir à la religion de l'islam. Puis, il devient pasteur. C'est-à-dire qu'il prêche dans des temples, qu'il aide à former les black muslims Il se déplace beaucoup pour faire ces réunions. Beaucoup de gens adhèrent à de nombreuses de ses idées, mais peu deviennent musulmans lors de ces conférences. Les temples se multiplient, et Malcolm a de plus en plus d'influence. Son mentor lui a conseillé de rester célibataire ; de toutes façons, il ne s'intéresse pas aux femmes. [...]
[...] Alors, Malcolm se retire de la Nation de l'Islam. Il veut fonder sa propre organisation de Noirs venant de toutes les religions, accepter même l'aide financière de Blancs, et créer une mosquée vraiment musulmane. Enfin, il décide de partir en pélerinage à la Mecque. Le pélerinage à la Mecque est un devoir religieux que tout musulman orthodoxe doit accomplir, si possible, au moins une fois dans sa vie. Le pélerin s'appelle "hadj". Dans les universités américaines, quelques musulmans venant d'Arabie, du Moyen Orient ou d'Afrique du Nord venaient parler à Malcolm après ses conférences, et lui conseillaient de découvrir le véritable Islam. [...]
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