Fiche de révision pour l'oral du bac de français: Aube - Rimbaud + biographie
[...] Le récit est délimité par ces octosyllabes : ils fixent les limites du poème dans le temps : la matinée. Dans le poème, on relève plusieurs indication de temps « encore », la « première », « alors ». De plus l'emploi du passé simple souligne la succession des actions et suggère que le temps a passé (l.4-13) : « regardèrent », « fut », « dit », « ris » Ces verbes correspondent au parcours effectué dans l'espace. Etapes spatiales On repère des lieux associés à la nature ou à l'espace urbain. [...]
[...] L'enfant et la déesse sont 2 allégories (Figuration d'une abstraction) qui montrent que le poète qui rivalise avec l'aube et peut être assimilé à un créateur, qui voit ce que les humains ne voient pas. Rimbaud évoque la naissance du jour, moment privilégié qui renvoie à la naissance du monde. Cela ramène à l'illumination. Formes d'écriture Poésie Prose qui prend sa force dans La logique (du début à la fin) Les figures de styles : évocation dense La variation d'énonciation La chute On a la définition de la création poétique, du pouvoir des mots. [...]
[...] Verlaine et Rimbaud vont alors partager leur art. Pendant cette période tourmentée Rimbaud mène des expériences hardies, mais compromet sa santé par l'alcool et la débauche. Blessé par Verlaine, Rimbaud termine une sorte d'autobiographie en prose poétique : « une saison en Enfer En 1874, Rimbaud réunit des morceaux distincts sous le titre Illuminations (au sens anglais : enluminures). Il invente un langage poétique et transfigure le monde réel. Rimbaud mène ensuite une vie d'aventurier, de découvreur du réel, et semble renoncer à la poésie. [...]
[...] Illuminations 1874 : l'expérience de la voyance est au cœur du recueil. Pour parvenir à saisir l'inconnu, le poème du voyant doit métamorphoser notre monde plongé dans l'ignorance. Cependant, la voyance isole le poète et ne livre que son propre message. École littéraire, Rimbaud veut dépasser les poètes romantiques, influences « voyants sans s'en rendre compte », les parnassiens qui se sont contentés de voir en imagination le passé. Il veut renouveler l'inspiration poétique par « le dérèglement de tous les sens » pour n'en retenir que l'essence. [...]
[...] L'aube est assimilée à une déesse. Il y a une chasse entre l'enfant et l'aube. La rivalité entre l'enfant et l'aube Elle est mise en relief par la structure du poème : Strophe 1 : ouverture Strophes 2 et 3 : réveil de la nature Strophe 4 : reconnaissance de la déesse Strophes 5 et 6 : course poursuite Strophe 7 : épilogue La strophe 4 annonce un événement important : un être divin est reconnu, avec lequel l'enfant entre en compétition « je l'ai dénoncée », « je la chassais », elle « fuyait », « je l'ai entourée ». [...]
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