Il est dans la nature de l'Homme de désirer. Toute sa vie est rythmée par l'enchaînement sans fin de nouveaux désirs qu'il souhaiterait pouvoir réaliser. Il tire ces désirs de son éducation, de la société qui l'entoure et de la culture dans laquelle il baigne : tout, autour de lui, peut être source de désir. Parfois il ne tient qu'à lui de pour pouvoir les accomplir, d'autres fois la réalisation de ses souhaits dépend d'autres que lui : c'est par exemple le cas pour le désir physique qui nécessite l'acquiescement des partenaires (...)
[...] Accomplir tous ses désirs, est-ce une bonne règle de vie ? Il est dans la nature de l'Homme de désirer. Toute sa vie est rythmée par l'enchaînement sans fin de nouveaux désirs qu'il souhaiterait pouvoir réaliser. Il tire ces désirs de son éducation, de la société qui l'entoure et de la culture dans laquelle il baigne : tout, autour de lui, peut être source de désir. Parfois il ne tient qu'à lui de pour pouvoir les accomplir, d'autres fois la réalisation de ses souhaits dépend d'autres que lui : c'est par exemple le cas pour le désir physique qui nécessite l'acquiescement des partenaires. [...]
[...] Si vivre selon ses désirs n'est pas la chose à faire, faut-il alors suivre le modèle antithétique de l'ascèse proposé par Shopenhaueur ? Ce grand philosophe, souvent proche des idées nihilistes, part du principe que les désirs nous rendent malheureux. Ils nous plongent dans un cycle infernal de souffrance lorsque nous désirons ce que nous n'avons pas d'infime bonheur quand enfin nous obtenons ce que nous souhaitons et de rechute puisque nous nous rendons compte fatalement de la futilité et du non-sens de notre désir concrétisé qui est immédiatement remplacé par un autre. [...]
[...] Ce principe de ne jamais rien désirer est donc humainement impossible à exécuter : nous désirons ne rien désirer. Ainsi, nous ne pouvons pas ne pas prendre en compte nos désirs pour vivre bien et connaître le bonheur. Se pose alors à nous la question suivante : comment choisir les désirs qu'il nous faut accomplir et ceux qu'il faut, au contraire, reléguer à l'oubli ? Le philosophe de l'Antiquité, Epicure, propose une solution à ce problème. Il établit une classification de nos désirs en trois principales catégories. [...]
[...] Finalement, nous venons de montrer que vivre en accomplissant tous ses désirs n'était pas forcément une bonne règle de vie puisque cette philosophie mène rarement au bonheur. Cependant, nous avons vu qu'il ne fallait pas pour autant renoncer entièrement aux désirs ce qui est par ailleurs une chose absolument impossible sans quoi notre vie serait vouée aux malheurs et à l'échec. Ainsi, la meilleure solution paraît être celle d'Epicure qui nous propose une vie rythmée par l'accomplissement de désirs nécessaires et utiles à l'Homme et à son épanouissement. [...]
[...] De plus en plus, nous sommes élevés face à des publicités de toutes sortes qui vantent les mérites de tel ou tel article qui ne nous est pas nécessaire. Parallèlement à cela, la concurrence fait rage pour savoir lequel d'entre nous possède la dernière création de la nouvelle technologie (portable, ordinateur Dans une telle société où tout est fait pour nous faire désirer (et acheter) des choses qui sont, à proprement parler, inutiles. Vivre dans une modestie choisie est-ce une règle de vie toujours aussi évidente à appliquer aujourd'hui ? [...]
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