Traité sur la tolérance, Voltaire, Zadig, providence, conte oriental, roman d'apprentissage
Le premier titre est éponyme, qui s'appuie sur la symbolique arabe et hébreux où Zadig veut dire « le juste, le véridique ». Ce titre indique bien que l'on va avoir affaire à un roman d'apprentissage où le héros cherche la vérité.
Le titre Ou la Destinée indique un héros qui se pose les questions du bien et du mal dans sa vie, indiquant que le texte va être philosophique (réflexion argumentée).
[...] Zadig et la providence. Zadig et le conte oriental (ludique, qui amuse). A partir des chapitres I (premier paragraphe), XVII et XIX. Le premier titre est éponyme, qui s'appuie sur la symbolique arabe et hébreux où Zadig veut dire le juste, le véridique Ce titre indique bien que l'on va avoir affaire à un roman d'apprentissage où le héros cherche la vérité. Le titre Ou la Destinée indique un héros qui se pose les questions du bien et du mal dans sa vie, indiquant que le texte va être philosophique (réflexion argumentée). [...]
[...] On retrouve dans nos trois chapitres ce qui a été annoncé dans l'Epître dédicatoire : écrire un conte oriental en imitant les 1001 nuits. Le conte répond à des codes formels : La formule conventionnelle Il était une fois On retrouve une description du héros stylisée (jeune, beau, intelligent). On retrouve un héros qui ne connait pas la vie. L'expérience s'acquiert par le voyage semé d'embuches. L'excipit où l'on doit retrouver ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants : mariage avec Astarté Thème du bonheur puisqu'on a un roi et une reine et il y a eu l'expérience de la vie. [...]
[...] De l'horrible danger de la lecture a une forme en arrêt juridique (articles numérotés), un décor oriental (Mouphti) et c'est une condamnation contre la lecture, soit un reversement des arrêts où apparait le défenseur de la lecture, indiquant qu'on est bien dans un texte argumentatif (thèse adverse puis celle de l'auteur) et lire (un savant) permet de proposer des réformes. L'auteur a utilisé l'antiphrase[1] et le raisonnement par concessions[2]. Formule de rhétorique permettant de dire le contraire de ce que l'on écrit par ironie. [...]
[...] Le décor rappelle un orient de pacotille (palmiers, tigre, noms de fleuves pour faire exotique) indiquant que le texte sera ludique, qui doit plaire. L'association de conte philosophique indique que le conte va être ludique et philosophique. Dans le chapitre le héros est tout de suite montré comme attaché à la religion (Zoroastre) et au cours du texte le mot deviendra Providence. On trouve dans les trois chapitres qu'il se tait quand il est devant la providence, c'est une soumission. En effet elle est montrée comme incompréhensible puisqu'elle n'exécute que des actes répréhensibles (Cf. L'Ermite). [...]
[...] Zadig a fait l'expérience du mal chez les femmes (qui sont futiles), la justice corrompue, les religions amorales, l'état, les gouvernements (les rois et les tyrans), une providence incarnant l'échec et la souffrance et un changement perpétuel du statut du héros. Or dans Les énigmes, la providence est celle qui récompense, puisque Zadig se retrouve, comme au premier chapitre, dans un état de bonheur. Voltaire a bien montré que Zadig n'est pas libre de sa destinée du chapitre I au chapitre XVIII. [...]
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