Sur le voir humain, Hermann von Helmholtz, philosophie, sciences, critique de Kant, perception d'un sujet, physiologie, révolution copernicienne, vision, nerf optique, perception des couleurs
Le texte d'Hermann von Helmholtz, "Sur le voir humain (1855)", a été mis en ligne sur le site Philosophia Scientiæ mis en ligne le 01 avril 2013. Il montre le lien entre philosophie et sciences à travers le rapprochement entre la critique de Kant, qui dit que le concept est donné non pas par l'objet en soi, mais par la perception du sujet (sensibilité et entendement), et la physiologie, plus particulièrement la vue, où la sensation de lumière n'est pas donnée par l'objet même, mais par le nerf optique. Autrement dit, il veut montrer que la révolution copernicienne de Kant est valable dans le domaine scientifique, et particulièrement ici dans le domaine de la vue.
[...] Texte lu : Hermann von Helmholtz, Sur le voir humain (1855) Philosophia Scientiæ [En ligne], 14-1/2010, mis en ligne le 01 avril 2013, consulté le 01 janvier 2014. URL : http://philosophiascientiae.revues.org/152 ; DOI : 10.4000 /philosophiascientiae Thèse Principale Il montre le lien entre philosophie et sciences à travers le rapprochement entre la critique de Kant, qui dit que le concept est donné non pas par l'objet en soi, mais par la perception du sujet (sensibilité et entendement), et la physiologie, plus particulièrement la vue, où la sensation de lumière n'est pas donnée par l'objet même, mais par le nerf optique. [...]
[...] Pour lui, on présuppose l'existence d'un objet seulement par l'inférence, parce qu'à une cause on suppose un effet Avis personnel Je suis plutôt insatisfaite de ces explications, qui pour moi me donne envie de me poser davantage de questions : il me semble qu'il admet que les erreurs sont possibles malgré notre entendement, pour les éclairs dans les yeux par exemple, il dit bien que, même si nous comprenons le fonctionnement qui mène à l'erreur, on le voit toujours, et surtout, il fait référence à certaines croyances du passé avec l'histoire du chasseur il ne me semble pas dans la philosophie soit de dire que les gens d'avant n'avaient pas la capacité d'entendement). Donc, si l'erreur est possible malgré tout, qu'est-ce qui nous permet de partager erreur et vérité avec certitude ? Qu'est-ce qui lui permet, dans ce texte, de nommer les erreurs de la vision ? [...]
[...] Pour cela il nous cite bien des exemples, avec entre autres, les motifs que l'on peut voir les yeux fermés, les défauts de visions lorsqu'on se cogne ou que l'on appuie sur son œil, les couleurs, le brillant des yeux félins, etc.) Il utilise aussi la notion de chaleur et de lumière pour joindre deux sens différents, la vue et le touché, et poser l'hypothèse que c'est la même cause qui touche deux sens différents, ce qui crée d'un côté la lumière, de l'autre la chaleur. Il nous démontre aussi le rôle de nos yeux. En double exemplaire, cette dualité change également la perception, autre argument pour montre l'implication des outils de sens de la vue sur l'image perçue. Il introduit aussi l'entendement dans son texte, avec un rôle de l'expérience sur les tromperies de nos yeux. [...]
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