La vie, Thierry Hoquet, vies individuelles, essence commune, définition, vivants
La vie est indifférente à la morale, puisque tous vivent. Cependant, si l'on parle de la «vraie vie», il faut distinguer avec St-Augustin les résurrection de vie et les résurrections de jugement.
Quel rapport entre une telle conception de la vie et celle de la Généalogie de la morale selon laquelle la vie procède essentiellement par infraction, violation, exploitation, destruction. Que cache ce mot de vie, dont la science (biochimie, biologie) nous apprend tant?
La question essentielle est de savoir si les vies individuelles des vivants ont une essence commune que l'on pourrait repérer par une définition.
[...] La vie Edition Corpus par Thierry Hoquet. Introduction La vie est indifférente à la morale, puisque tous vivent. Cependant, si l'on parle de la «vraie il faut distinguer avec St-Augustin les résurrection de vie et les résurrections de jugement. Quel rapport entre une telle conception de la vie et celle de la Généalogie de la morale selon laquelle la vie procède essentiellement par infraction, violation, exploitation, destruction. Que cache ce mot de vie, dont la science (biochimie, biologie) nous apprend tant? [...]
[...] La vie est-elle nécessairement la vie d'un vivant? Quand l'on dit remonter à la vie on entend un geste qui défie toute métaphysique de la représentation pour accéder à l'essence de la manifestation, et qui interroge les rapports de la vie au conscient et à l'inconscient. La «métaphysique de la représentation» est cette doctrine qui culmine avec la critique kantienne des paralogismes en déclarant impossible tout accès à notre être le plus intérieur, et en réduisant la subjectivité absolue au sens interne et à l'extase du temps. [...]
[...] Les autres êtres ne vivent que dans Dieu. Spinoza dénonce l'arbitraire des définitions quant à la pluralité des âmes. La vie au sens de Spinoza doit s'entendre comme puissance. Dieu a pour essence force qui persévère dans son être» et il est donc la causa sui. Dieu est alors immanent aux choses. Si le mécanisme nie l'intériorité et ne reconnaît que les relations externes, la pensée de Spinoza s'en avère étrangère. III/ Diderot «L'oeuf renverse les théologiens de la vie» La métaphysique a laissé deux substances: l'une invisible, inétendue, une, l'autre divisible à l'infini, dont la nature est l'extension, règne du confus. [...]
[...] Mais la matière vivante n'est qu'un complexe physicochimique dont les composants de bases sont ceux de la matière inerte. Mais la matière vivante recourt à des unités nouvelles (les protéines, les acides nucléiques, la cellule . ) L'unité des vivants peut donc être la fondation possible d'un concept de vie, à deux niveaux: l'unité de composition (universalité de la cellule); l'unité de fonctionnement (même isophères optiques, information génétique dans l'ADN, etc . ) Cette unité est expliquée par la théorie de l'évolution et l'ancêtre commun. [...]
[...] La vie est selon lui toujours un corps animé, il n'y a donc pas de dualisme strict. L'âme est définie comme la détermination qui fait essentiellement de telle sorte de corps ce qu'il est. Aristote établit que les corps naturels sont composés d'une matière et d'un aspect ou forme, que la matière est puissance et que la forme est réalisation, entéléchie, soit comme la science, soit comme l'acte de spéculer. La forme est donc disposition qui recèle des potentialités, soit mise en oeuvre des dispositions. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture