Traité de la nature humaine, texte 7, page 29, Hume, existence du moi
Certains philosophes pensent qu'on est conscient du moi et que les sensations que tout être humain reçoit influent sur le moi. Est-on vraiment conscient de soi ? Hume, étant empiriste se demande sur quelles expériences ou sur quel fondement il peut se baser pour prouver l'existence du moi. Il s'interroge dans cet extrait de « Traité de la nature humaine » à l'existence du moi.
Descartes assure par sa phrase « je pense donc je suis » l'existence venue de nulle part du moi, le seul fait de penser suffit pour le démontrer. Hume s'oppose dans cet extrait à Descartes et d'autres philosophes en répondant par la négative : le moi n'existe pas. Il s'interroge sur l'unité du moi, donc ultimement son existence. Il cherche à prouver que le moi ne donne pas accès à nous-mêmes tout simplement parce qu'il n'existe pas. L'homme est une accumulation de perceptions et d'impressions diverses sans aucune unité. L'idée du moi devrait naitre à partir d'impressions, mais ce n'est pas le cas. Dans cet extrait Hume défend cette thèse.
[...] L'homme serait donc une accumulation de perceptions et d'impressions diverses sans aucune unité. Conclusion : Hume montre bien à travers sa théorie empirique que le moi ne peut exister tant qu'il n'existe pas de preuves de son existence. L'articulation du texte repose ici sur la réfutation de la thèse de Descartes et des autres philosophes cartésiens. Pour lui, il n'existe tout simplement pas d'impression constante tout au long d'une vie donc le moi ne peux exister. Hume considère le moi comme non-existent. [...]
[...] Il s'interroge dans cet extrait de Traité de la nature humaine à l'existence du moi. Descartes assure par sa phrase je pense donc je suis l'existence venue de nulle part du moi, le seul fait de penser suffit pour le démontrer. Hume s'oppose dans cet extrait à Descartes et d'autres philosophes en répondant par la négative : le moi n'existe pas. Il s'interroge sur l'unité du moi, donc ultimement son existence. Il cherche à prouver que le moi ne donne pas accès à nous-mêmes tout simplement parce qu'il n'existe pas. [...]
[...] On ne peut pas prouver l'existence du moi. Transition : Hume explique ici la conception de l'idée du moi telle que l'envisage les philosophes cartésiens, selon qui l'existence du moi est une certitude. Hume présente cette thèse pour ensuite la réfuter. Dans une deuxième partie nous verrons comment il critique cette thèse. II Critique de la thèse Hume se pose la question de savoir de quelle impression vient cette idée du moi. Cette question se rattache bien à la thèse de l'auteur d'après qui le moi n'existe pas. [...]
[...] Il présente donc la thèse des philosophes qui pensent que l'idée du moi existe. Dans un second temps, dès le début du second paragraphe, il commence la critique de cette thèse en s'interrogeant sur la provenance du moi. Dernièrement le philosophe s'interroge sur la constance et la variabilité du moi. I L'antithèse, les opposants Dès le début du texte de la ligne 1 a 5 Hume présente la thèse des philosophes antérieurs qu'il va critiquer. Le verbe imaginer montre la distance que le philosophe va progressivement prendre avec cette thèse. [...]
[...] Pour Hume il n'existe pas d'impression a l'origine de l'idée du moi. Empirisme : Hume prend un point du vu empiriste. Le moi ne peut pas exister parce que personne n'en a l'expérience, on ne peut rien connaître sans en avoir eu l'expérience, Hume s'oppose ici clairement aux philosophes rationalistes comme Descartes selon qui dès la naissance la conscience existe. Transition: Hume laisse clairement comprendre qu'il s'oppose a la thèse qu'il présente au début de son extrait. Pour Hume le moi n'existe pas, il continue son raisonnement en s'interrogeant sur le caractère variable des impressions. [...]
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