Physicien et philosophe français, Etienne Klein est sans conteste l'un des scientifiques qui possèdent le plus de notoriété aujourd'hui en France. Les publications de ses recherches ont été plusieurs fois saluées par ses confrères et par le public. Il enseigne actuellement la philosophie des sciences à l'Ecole Centrale de Paris et dirige le laboratoire de recherche sur les sciences de la matière de Saclay.
Les problématiques de l'ouvrage sont nombreuses, mais sont toutes traitées en vue d'une finalité bien précise : « C'est donc à un petit exercice de déconstruction, à une sorte défeuillage du temps que nous voulons nous consacrer. ». L'enjeu principal de cet ouvrage n'est donc pas de savoir ce qu'est le temps, mais consiste au contraire à désigner ce qu'il n'est pas. La démarche adoptée par Klein se déploie en quatre étapes successives qui viennent ponctuer la progression du propos. Notons que la progression d'ensemble est sous-tendue entre un questionnement philosophique et un questionnement physique sur le temps. Klein commence par adopter une démarche apophatique, qui tend par circonvention à cerner négativement l'objet. Ensuite c'est en véritable logicien que l'auteur s'efforce de désigner les paradoxes, les tautologies et les contradictions contenues dans nos tentatives de représentations et définitions du temps. L'interrogation philosophique est à la fois initiale et transitoire, puisqu'elle vient orienter et préparer le questionnement physique.
[...] L'horloge est-elle si parlante ? II. Le mot temps ou l'embarras des dictionnaires III. Un fleuve qui ne coule pas de source IV. Les temps d'avant chronos V. L'arrêt du temps ou l'abolition du monde VI. Avec le temps tout ne s'en va pas VII. L'ennui ou le temps mis à nu VIII. Qu'est-ce qui fait passer le temps ? IX. [...]
[...] Quelles sont les berges entre lesquelles le temps s'écoule ? Tous ces problèmes nous invitent à reconsidérer l'analogie, à éviter la confusion des propriétés respectives, mais surtout à saisir les limites de la représentation métaphorique du temps dans son ensemble. Les formes et les procédés d'imagerie du temps : La mathématisation du temps a produit un bouleversement sans précédent dans la façon de nous le représenter. La variable T est une contribution majeure qui a permis de fonder la physique moderne et qui détermine pour une large part la forme que l'on peut lui attribuer : La première mathématisation du temps physique annoncée par Galilée est formalisée par Newtona et consiste à supposer que celui-ci n'a qu'une dimension. [...]
[...] Ibidem cit., Esprit chronoclaste, donc montre utile, p187-188. . Ibidem cit., introduction, p 15. [...]
[...] Prix Jean Perrin pour la popularisation de la science, décerné par de la société française de physique en 1997, le prix Grammaticakis-Neuman et le prix budget, décerné par l'Académie des sciences en 2000, le prix budget décerné par l'Académie des sciences morales et politiques en 2004, le prix Jean Rostand et le prix la science se livre en 2004. Officier de l'ordre des palmes académiques. . Commissariat à l'énergie atomique. . Conseil scientifique de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. . Centre européen de recherche nucléaire. [...]
[...] Présentation de l'auteur : Physicien et philosophe français, Etienne Klein est sans conteste l'un des scientifiques qui possède le plus de notoriété aujourd'hui en France. Les publications de ses recherches[1] ont été plusieurs fois saluées[2] par ses confrères et par le public. Il enseigne actuellement la philosophie des sciences à l'École Centrale de Paris et dirige le laboratoire de recherche sur les sciences de la matière de Saclay. Membre du C.E.A.[3] et de O.P.E.C.S.T.[4], Klein est très investi dans le développement et la recherche sur l'énergie atomique. Il a notamment participé au C.E.R.N.[5] à la conception du grand collisionneur de particule européen, le L.C.H. [...]
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