Friedrich Hayek, libéralisme
Friedrich Hayek (1899-1992), économiste de l'Ecole Autrichienne, promoteur du libéralisme et opposant au socialisme et à l'étatisme. Prix Nobel en 1974.
Une analyse du monde après les désastres de la Seconde Guerre Mondiale, et plus précisément des systèmes économiques qui s'offrent aux peuples. Il se place à contre-courant des opinions de l'époque qui croient voir dans le socialisme le modèle de l'avenir. Il interprète (à sa manière) les grandes tendances qui ont conduit aux différents totalitarismes en Europe.
[...] La route de la servitude Friedrich Hayek (1899-1992), économiste de l'Ecole Autrichienne, promoteur du libéralisme et opposant au socialisme et à l'étatisme. Prix Nobel en 1974. Une analyse du monde après les désastres de la Seconde Guerre Mondiale, et plus précisément des systèmes économiques qui s'offrent aux peuples. Il se place à contre-courant des opinions de l'époque qui croient voir dans le socialisme le modèle de l'avenir. Il interprète (à sa manière) les grandes tendances qui ont conduit aux différents totalitarismes en Europe. [...]
[...] Oui selon Hayek). Selon lui ces différentes formes de fascisme ne sont que le résultat inéluctable de la montée en puissance du socialisme durant la période précédente(émergence de la pensée philosophique allemande à partir de 1870, qui l'emporte sur la pensée libérale anglaise). Il oppose au collectivisme une critique virulente basée sur le fait qu'une direction centralisée des moyens de production et de l'activité économique dans l'objectif d'atteindre un but déterminé risque de servir une classe de la population, une élite raciale(en Allemagne nazie) ou les membres du parti politique dominant(en URSS), qui plus est cette direction centralisé fausse l'indice des prix, qui ne se fait plus en fonction de la rareté du produit mais selon un optimum(social) fixé par l'Etat. [...]
[...] De plus l'Etat controlant l'activité économique il soumet tous les domaines d'activités des individus à sa cause, le domaine économique ne pouvant être séparé de la sphère sociale ou privée et bride la capacité d'initiative des individus.("Le contrôle de la production des richesses est le contrôle de la vie humaine elle même" Hilaire Belloc) Tout au long de la critique du collectivisme Hayek fait l'apologie de la société libérale et de l'individualisme(dont il déplore que le sens soit souvent associé à celui d'égoïsme). Ce livre le fera connaître du grand public(énorme succès commercial), mais le discréditera auprès du monde universitaire et académique, jugeant son livre trop polémique et en marge du paradigme keynésien de l'époque. Ce livre est une sorte d'avertissement face à la menace grandissante que représente le socialisme, celui ci n'aura pour seule fin de que de nous mener sur la route de la servitude. [...]
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