Le malaise de la démocratie - Identifie évolution des élites enracinées vers élites nomades, avec vision du monde proche de celle du touriste. Critique démocratie de l'estime de soi, dans laquelle on croit résoudre les problèmes par la compassion. « La démocratie fonctionne de manière idéale quand les femmes et les hommes agissent par et pour eux-mêmes, avec l'aide de leurs amis et de leurs proches, au lieu d'être dépendants de l'État » (p. 20) (...)
[...] Le malaise de la démocratie Identifie évolution des élites enracinées vers élites nomades, avec vision du monde proche de celle du touriste. Critique démocratie de l'estime de soi, dans laquelle on croit résoudre les problèmes par la compassion. La démocratie fonctionne de manière idéale quand les femmes et les hommes agissent par et pour eux- mêmes, avec l'aide de leurs amis et de leurs proches, au lieu d'être dépendants de l'État (p. 20). Mickey Kaus, The End of Equality objectif du libéralisme critique devrait être création d'une sphère de vie dans laquelle l'argent est dévalué, d'empêcher ceux qui ont de l'argent d'en conclure qu'ils sont supérieurs La révolte des élites Nouvelle bourgeoisie qui investit dans l'éducation et l'information, plus dans la propriété. [...]
[...] En outre les anciennes obligations des élites s'exercent aujourd'hui par l'intermédiaire de l'État. Politiques promues par les liberals demandent sacrifices aux minorités ethniques qui habitent le centre-ville avec les pauvres (intégration raciale dans les classes des écoles publiques) les plus riches ont su se rendre indépendants des services publics. Robert Reich : Nous apprenons à nous sentir responsables d'autrui parce que nous partageons avec eux une histoire commune, une culture commune, un destin commun La démocratie mérite-t-elle de survivre ? [...]
[...] Populisme et communautarisme : une troisième voie. En se reposant sur l'État pour fournir des règles d'obligation morale, va-t-on affaiblir les liens sociaux mêmes qui rendent possible à l'origine son existence ? (Critique d'Alan Wolfe). Populisme reposerait sur le principe du respect, c'est pourquoi Lasch le préfère au communautarisme. Rejette la déférence et la pitié. Les individus ont droit au respect tant qu'ils ne s'en montrent pas indignes, mais ils doivent assumer la responsabilité d'eux-mêmes et de leurs actes (p. [...]
[...] Hannah Arendt, renversement de l'idée des Lumières : c'est la citoyenneté qui confère l'égalité, pas l'inverse. La démocratie demande aussi une éthique plus stimulante que la tolérance. La tolérance, c'est bien joli, mais ce n'est que le commencement de la démocratie, non sa destination. De nos jours, la démocratie est plus sérieusement menacée par l'indifférence que par l'intolérance ou la superstition [ . Le respect n'est pas synonyme de tolérance ou de prise en compte de modes de vie ou communautés différents Il s'agit là d'une approche touristique de la morale. [...]
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