Ce livre constitue un des trois dialogues (ces dialogues ayant pour objet "la sensibilité générale, la formation de l'être sentant, son unité, l'origine des animaux, leur durée, et toutes les questions auxquelles cela tient") du rêve de d'Alembert : dialogue entre d'Alembert et Bordeu (...)
[...] D'après eux, la multiplicité des atomes et de leurs combinaisons suffit pour rendre compte de tout le réel. - Epicure, suivi par Lucrèce, dans le De natura rerum construisent une physique atomiste : l'atome est le principe de tout ce qui est, il n'y a rien qui ne soit matériel, y compris les dieux, l'âme Définition des matérialistes en 1927 : Sorte de philosophes qui soutiennent qu'il n'y a que la matière ou le corps qui existe et qu'il n'y a point d'autre substance au monde, qu'elle est éternelle, et que c'est d'elle que tout est formé, que tout ce qui produit ou existe dans l'univers n'est autre chose que de la matière et des accidents qui naissent et qui périssent, et que tout ce qu'on aperçoit de vie et de pensée n'appartient qu'à la matière - Buffon postule l'existence de deux matières, la matière vivante et la matière morte. [...]
[...] Certains d'entre eux spécifient cette sensibilité pure du réseau en différents sens ( l'oreille donne l'ouïe ) mais tous ont une sensibilité propre qui les caractérise. Selon Bordeu : Dérangez l'origine du faisceau, vous changez l'animal 3ème dialogue : Bordeu développe les premiers principes d'une morale matérialiste, qui serait fondée sur la nature et non sur des préjugés religieux. Il le fait sur le terrain le plus sensible, celui de la morale sexuelle. [...]
[...] - force vive / force inerte : ( force vive = force d'un corps en mouvement (exemple : un corps en mouvement ) ( force inerte = force d'un corps qui n'a que la tendance au mouvement ( exemple : le même corps pesant est posé sur une table, qui interdit à sa tendance au mouvement de s'actualiser ) 1er dialogue : La question est de savoir si l'hypothèse concurrente, à savoir la sensibilité de la matière, est défendable et si elle permet réellement de rendre compte de toutes les propriétés attribuées classiquement à l'âme, depuis la sensibilité jusqu'à la pensée. 2ème dialogue : Au sujet du vivant : Formé de molécules venues du corps de ses deux parents, le vivant est d'abord un point, puis une fibre sensible, enfin un faisceau de fibres. Les brins du faisceau se transforment ensuite en différents organes. [...]
[...] Autre idée de d'Alembert : il affirme la différence entre la substance pensante et la substance étendue, et entre l'existence de Dieu et l'immortalité de l'âme. Rappels historiques : - Nous pouvons considérer comme matérialistes tous ceux qui, selon l'expression de Diderot, concluent qu'il n'y a que de la matière, qu'elle suffit pour tout expliquer. - Certains philosophes présocratiques (Leucippe et Démocrite) sont des matérialistes au sens où ils développent une compréhension du monde comme formé d'atomes et de vide. [...]
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