Alembert, Diderot, fiche de lecture
Denis Diderot est un écrivain, philosophe et encyclopédiste français.
Pour lui l'unique critère auquel répond la connaissance est l'expérience. Il défend l'idée qu'il n'y a qu'une seule substance, la matière, et que le processus de passage du minéral à la vie est continu. Ses romans, ses critiques et ses essais philosophiques, dont une grande partie ne sera publiée qu'après sa mort montrent le souci de définir la véritable nature de l'homme et sa place dans le monde. Diderot propose une morale universelle assise, non pas sur Dieu, mais sur les sentiments naturels de l'homme et sur la raison.
[...] Le premier dialogue expose le principe de base de tout matérialisme depuis Démocrite (v. 460-v av. J.-C.) : pour expliquer le monde en l'occurrence, les facultés sensibles et intellectuelles traditionnellement attribuées à l'âme la matière n'a besoin que d'elle- même, sans recours à un principe supérieur. Le second entretien tire quelques conséquences biologiques, physiques et psychologiques de ce principe. S'interrogeant notamment sur l'unité du moi - de ce moi changeant composé par l'assemblage de molécules sensibles, et que ne garantit plus une âme immatérielle les personnages proposent une vision neuronale de l'homme, faisceau sensible dont l'origine cérébrale est représentée comme une araignée au centre de sa toile. [...]
[...] Le rêve de d'Alembert de Diderot Denis Diderot est un écrivain, philosophe et encyclopédiste français. Pour lui l'unique critère auquel répond la connaissance est l'expérience. Il défend l'idée qu'il n'y a qu'une seule substance, la matière, et que le processus de passage du minéral à la vie est continu. Ses romans, ses critiques et ses essais philosophiques, dont une grande partie ne sera publiée qu'après sa mort montrent le souci de définir la véritable nature de l'homme et sa place dans le monde. [...]
[...] Empruntant au poète latin Horace (65-8 av. J.-C.) le principe de utile et de agréable le docteur procède à un renversement systématique des valeurs. La bestialité elle-même est envisagée moins comme une monstruosité que comme un champ d'expérimentation. Au-delà de son caractère amusant et paradoxal , la fiction finale du chèvre-pied renvoie à l'absurdité de la servitude elle-même, à l'injustice de l'esclavage et de l'exploitation coloniale. Dans ce domaine aussi, la parole de Diderot franchit les siècles, et s'adresse directement aux lecteurs d'aujourd'hui. [...]
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